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Islamabad interdit les rassemblements avant un sit-in d'opposition

La justice pakistanaise a interdit jeudi tout rassemblement dans la capitale Islamabad, à l'approche d'une manifestation du principal parti d'opposition visant à bloquer la ville et à chasser du pouvoir le Premier ministre Nawaz Sharif.

Cette décision intervient au moment où M. Sharif est fragilisé par des poursuites judiciaires concernant des sociétés off-shore détenues par sa famille, et des frictions avec la puissante armée pakistanaise, dont il doit nommer le nouveau chef le mois prochain.

Le principal parti d'opposition, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (Mouvement pour la justice, PTI) de l'ancien champion de cricket Imran Khan, a prévu un sit-in dans la capitale à partir de mercredi 2 novembre.
Le PTI, un parti populiste qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, exige depuis des mois une enquête sur les biens détenus à l'étranger par les enfants de Mr Sharif via des holdings off-shore, dont l'existence a été révélée par les Panama Leaks.

Il menace de bloquer la capitale comme il l'avait fait pendant quatre longs mois en 2014, une mobilisation orchestrée selon des observateurs par l'armée afin d'assurer sa mainmise sur la politique étrangère et la défense du pays.

Dans une notification émise jeudi, la Haute cour d'Islamabad a interdit les manifestations annoncées, estimant qu'elles "vont probablement menacer la tranquillité du public, créer des troubles, entraîner des blessés et mettre en danger des vies humaines et la sécurité publique".
Malgré cela, Imran Khan s'est déclaré déterminé à maintenir la mobilisation malgré tout, appelant "tous les Pakistanais à participer aux protestations du 2 novembre".

La justice pakistanaise a interdit jeudi tout rassemblement dans la capitale Islamabad, à l'approche d'une manifestation du principal parti d'opposition visant à bloquer la ville et à chasser du pouvoir le Premier ministre Nawaz Sharif.
Cette décision intervient au moment où M. Sharif est fragilisé par des poursuites judiciaires concernant des sociétés off-shore détenues par sa famille,...