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Économie - Rapport

L’environnement des affaires au Liban continue de se dégrader, selon la Banque mondiale

Le rapport souligne que le Liban n’a introduit aucune réforme ces deux dernières années pour améliorer l’environnement des affaires. Archives Reuters

Le Liban s'est classé à la 126e place sur 190 pays au classement 2017 du rapport Doing Business de la Banque mondiale et à la 13e position parmi les pays de la zone Mena. Le pays du Cèdre perd ainsi trois places au niveau mondial et une place au niveau régional par rapport au précédent classement réalisé il y a un an, avec un score de 55,90 sur 100 (contre 56,08 l'an dernier).

Le classement mondial est dominé par la Nouvelle-Zélande et Singapour, qui affichent des scores respectifs de 87,01 et 85,05, tandis que les Émirats arabes unis, meilleurs classés parmi les pays de la zone Mena, pointent à la 26e place avec un score de 76,89 suivis par Bahreïn (63e avec 68,44 points) et Oman (66e avec 67,73 points). Les auteurs du rapport constatent en outre que plusieurs pays connaissant une situation de conflit figurent parmi les économies les moins bien classées du monde, comme la Syrie (173e avec un score de 41,43), le Yémen (179e avec 39,57) ou encore la Libye (188e avec 33,19).

Le rapport Doing Business est publié depuis 2003 par la Société financière internationale (SFI), bras privé de la Banque mondiale. Il compare les cadres réglementaires de 190 économies dans le monde et classe les pays selon dix domaines de réglementation des affaires, tels que la création d'entreprise, la solvabilité ou le commerce frontalier. L'étude évalue notamment les conditions offertes par les économies nationales pour permettre aux sociétés de démarrer leur activité, d'avoir accès à l'électricité, aux financements ou encore de payer leurs impôts. L'indice final est enfin obtenu en calculant la moyenne pondérée de dix sous-indices évaluant le temps et le coût pour lancer une entreprise dans un pays donné en fonction du cadre réglementaire de l'économie étudiée.

La Banque mondiale a en outre indiqué dans son communiqué avoir apporté plusieurs modifications à la méthodologie utilisée en étendant par exemple le champ d'application de l'indice évaluant le paiement des taxes et impôts, qui couvre désormais les procédures de remboursement de la TVA ou la tenue des contrôles fiscaux.
Plus en détail, le rapport souligne que le Liban n'a introduit aucune réforme ces deux dernières années – un constat similaire à celui du rapport précédent – pour améliorer son classement, alors que « quinze des 20 économies de la zone Mena ont mis en œuvre au moins une réforme facilitant l'environnement des affaires au cours de la dernière année », pour un total de 35 réformes.

Le Liban est en outre le seul pays de la zone Mena à ne pas avoir obtenu de bons résultats concernant le sous-indice évaluant les conditions mises en place pour permettre aux sociétés de s'acquitter des taxes et de payer leurs impôts.

 

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Le...

commentaires (1)

Voilà pourquoi le marquis de saad pourra être utile , malgré ses faillites à répétition . Qu'il draine au moins un peu de sous bensaouds pour le renflouer et nous avec !!

FRIK-A-FRAK

19 h 13, le 27 octobre 2016

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Commentaires (1)

  • Voilà pourquoi le marquis de saad pourra être utile , malgré ses faillites à répétition . Qu'il draine au moins un peu de sous bensaouds pour le renflouer et nous avec !!

    FRIK-A-FRAK

    19 h 13, le 27 octobre 2016

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