Plusieurs milliers de policiers ont défilé mercredi dans plusieurs villes de France, pour la dixième journée consécutive, afin de réclamer plus de moyens, quelques heures avant une rencontre entre leurs syndicats et le président François Hollande.
Les initiateurs de cette protestation - développée hors de tout cadre politique ou syndical - ont rassemblé 400 personnes mercredi après-midi devant l'Assemblée nationale à Paris pour porter leurs revendications.
Quelques centaines d'autres manifestants, qui répondaient eux à l'appel d'un syndicat, défilaient dans la capitale derrière une banderole "Policiers attaqués, citoyens en danger".
Dans le cortège, Delphine, policière de 33 ans, assurait être venue "dans une démarche personnelle" pour "faire comprendre à notre gouvernement que notre police nationale est dans le déclin (et qu'il) y a un réel besoin de se sentir soutenus".
Révoltés par une attaque au cocktail Molotov contre quatre de leurs collègues le 8 octobre en banlieue parisienne, après une année éprouvante sous le régime de l'état d'urgence lié à la vague d'attentats jihadistes, les policiers français réclament plus d'effectifs et de moyens matériels et des peines sévères pour leurs agresseurs.
Les policiers étaient également mobilisés à travers tout le pays : 500 à 600 personnes ont défilé à Nancy (est), 400 à Strasbourg (est), 350 personnes à Nantes (ouest), Nice (sud-est) ou Marseille (sud-est), ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le président Hollande devait recevoir à 18h00 locales (16h00 GMT) des représentants de syndicats policiers.
Les initiateurs de cette protestation - développée hors de tout cadre politique ou syndical - ont rassemblé 400 personnes mercredi...
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