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Liban - Aïn el-Tiné

Berry : Bien que j’aie les moyens de le faire, je ne torpillerai pas la séance électorale

Ali Hassan Khalil lors de la conférence qu’il a tenue à Jiyeh.

Le président du Parlement, Nabih Berry, a affirmé hier qu'il ne boycottera pas la séance électorale consacrée à la présidentielle, bien que, a-t-il précisé, il ait les moyens de torpiller le quorum requis pour la réalisation de l'échéance.
M. Berry s'exprimait lors d'un entretien avec les journalistes devant le siège de l'Union parlementaire internationale à Genève, où il se trouve depuis samedi pour présider la réunion de l'Union des Parlements des États membres de l'Organisation de coopération islamique.
« Qu'il soit entendu, et je l'ai maintes fois affirmé, que tout comme précédemment, je ne boycotterai pas la séance de l'élection présidentielle. J'ai dit au général (Michel) Aoun que je suis largement capable de saboter le quorum, mais que ce n'est pas moi qui le saboterai. Je ne l'ai pas fait une seule fois et je ne le ferai pas », a insisté M. Berry.
Le président du Parlement a en outre déploré que « l'accord conclu (entre le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, et le chef du courant du Futur, Saad Hariri) a porté sur la désignation du chef du gouvernement, voire la formation d'un gouvernement de 24 ministres et la répartition des portefeuilles ministériels », évoquant également « un accord secret portant sur la prorogation de la loi électorale de 1960 ».
« Pourtant, dans le package deal que j'avais proposé, j'avais appelé à nous entendre sur une nouvelle loi électorale et sur la formation d'un nouveau gouvernement, sans que pour autant aucune démarche soit lancée avant d'élire un président de la République », a précisé M. Berry.

Le « choix » des Libanais
Dans une même réaction de condamnation, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, avait souligné samedi que « personne ne peut s'approprier le choix des Libanais », en allusion à l'entente autour de la présidentielle conclue entre Michel Aoun et Saad Hariri. Il avait, dans ce cadre, plaidé pour que ces choix « soient respectés à travers des formules d'entente nationale permettant la sortie de l'impasse politique avec le minimum de retombées négatives sur la stabilité ».
S'exprimant lors d'une conférence organisée par le mouvement Amal, à Jiyeh, M. Khalil avait toutefois affirmé que le bloc parlementaire dont il fait partie « ne participera pas au boycottage de la séance électorale ». « Nous y exercerons nos droits démocratiques pour exprimer notre position tout en respectant la volonté de la majorité parlementaire », avait-il précisé, soulignant que sa formation « félicitera le vainqueur de la présidentielle et lui tendra la main pour une coopération entre opposition et majorité en vue d'un Liban meilleur ».

Le président du Parlement, Nabih Berry, a affirmé hier qu'il ne boycottera pas la séance électorale consacrée à la présidentielle, bien que, a-t-il précisé, il ait les moyens de torpiller le quorum requis pour la réalisation de l'échéance.M. Berry s'exprimait lors d'un entretien avec les journalistes devant le siège de l'Union parlementaire internationale à Genève, où il se trouve...

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