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Présidentielle : Nous refusons Aoun comme nous avons refusé Frangié, réaffirme Rifi

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a réaffirmé dimanche qu'il s'opposait à l'accession de Michel Aoun à la présidence de la République.

"De la même façon que nous avons exprimé notre refus de voir Sleiman Frangié accéder à la tête de l’État, nous refusons que M. Aoun accède à la présidence", a-t-il déclaré.

Jeudi, le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, avait annoncé son soutien à la candidature de M. Aoun à la présidence de la République, après avoir soutenu celle du chef des Marada.

L'appui de Saad Hariri ouvre la voie à l'accession du leader chrétien, déjà appuyé par le Hezbollah et les Forces libanaises. à la tête de l'État, alors que la présidence est vacante depuis mai 2014. La 46e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président aura lieu le 31 octobre.

Samedi, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant la maison de M. Rifi à Tripoli, la grande ville à majorité sunnite du Liban-nord, pour dénoncer le retrait de banderoles hostiles à l'appui manifesté par M. Hariri au chef chrétien. Le ministre démissionnaire a accusé le mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, d'avoir donné ordre de retirer les bannières à la demande du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, un proche de M. Hariri.

Lors des dernières élections municipales, M. Rifi, jusque-là proche de M. Hariri, avait soutenu la liste qui a emporté la majorité des sièges du conseil municipal de Tripoli face à une liste concurrente appuyée par le Courant du Futur et les forces politiques traditionnelles.

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi, a réaffirmé dimanche qu'il s'opposait à l'accession de Michel Aoun à la présidence de la République.
"De la même façon que nous avons exprimé notre refus de voir Sleiman Frangié accéder à la tête de l’État, nous refusons que M. Aoun accède à la présidence", a-t-il déclaré.
Jeudi, le chef du Courant du Futur, Saad...