Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a assuré dimanche que l'élection du fondateur du CPL Michel Aoun à la présidence était assurée.
"L'élection du président est assurée d'un point de vue numérique, a déclaré M. Bassil. Tout ce que l'on entend concernant le nombre de votants, les déclarations de puissances étrangères et de possibles mouvements de foule ne visent qu'à semer la confusion", a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, avait affirmé qu'il ne torpillera pas la prochaine séance électorale du 31 octobre, bien qu'il ait la capacité de le faire.
Vendredi, le secrétaire d'État américain John Kerry, s'était montré prudent quant à l'élection présidentielle au Liban.
Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, avait annoncé jeudi son soutien à la candidature du leader maronite, Michel Aoun à la présidence de la République. Le général Aoun étant déjà appuyé par le Hezbollah et les FL, l'appui de Saad Hariri ouvre la voie à l'accession du leader chrétien à la tête de l'État, alors que la présidence est vacante depuis mai 2014. Nabih Berry, a quant à lui affirmé qu'il ne votera pas en faveur du fondateur du Courant patriotique libre.
La 45e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président n'a pu se tenir le 28 septembre, le quorum des deux-tiers n'ayant pas été atteint.
"L'élection du président est assurée d'un point de vue numérique, a déclaré M. Bassil. Tout ce que l'on entend concernant le nombre de votants, les déclarations de puissances étrangères et de possibles mouvements de foule ne visent...
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