Quatrième commémoration de l’assassinat de Wissam el-Hassan

La quatrième commémoration de l'assassinat de Wissam el-Hassan s'est déroulée hier au siège de la direction des Forces de sécurité intérieure, à Achrafieh, en présence du chef du courant du Futur Saad Hariri, du ministre de l'Intérieur Mohammad Machnouk, du directeur général des FSI, le général Ibrahim Basbous, et de nombreuses personnalités politiques. Dans une allocution de circonstance, M. Machnouk a affirmé que l'appui récent apporté par M. Hariri à la candidature du fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, à la présidence de la République s'inscrit dans l'attachement à la préservation de l'État qu'a défendu le chef du service de renseignements des Forces de sécurité intérieure, Wissam el-Hassan, et pour lequel il a été assassiné. Pour le ministre de l'Intérieur, cette démarche « est un compromis basé sur un accord politique résumant les constantes pour lesquelles Wissam el-Hassan est tombé en martyr, en l'occurrence la protection de l'État, la réactivation des institutions, la distanciation du Liban à l'égard de la guerre en Syrie, et surtout le respect de Taëf et de l'arabité du Liban ».
« Nous pouvons avoir tantôt raison et tantôt tort, mais sous le commandement du chef du Futur, Saad Hariri, nous maintenons une ligne de défense de l'État et de ses institutions, car celui-ci risque de devenir synonyme d'échec », a martelé M. Machnouk. Rendant encore hommage à Wissam el-Hassan, il a affirmé que « ce fils et martyr de l'État a démontré que l'édification des institutions est possible lorsqu'on possède une volonté et une vision », avant de se féliciter que « l'auteur ou le planificateur de son assassinat, Michel Samaha, est retourné derrière les barreaux ».