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Économie

Brèves

L'inflation en hausse de 1,52 % en septembre
L'indice mensuel des prix à la consommation (IPC), calculé par l'Administration centrale de la statistique (ACS), a augmenté de 1,52 % en août pour s'établir à 97,06. Cela représente une hausse de 1,03 % en glissement annuel.
Les prix des vêtements et chaussures ont affiché la plus forte hausse comparés au mois précédent (+9,52 %), suivis de ceux des anciens loyers (+7,93 %), tandis que ceux pratiqués dans les restaurants et les hôtels ont pour leur part enregistré la plus forte baisse (-0,20 %), suivis de ceux des services sanitaires (-0,18 %).
La hausse de l'IPC a été constatée dans toutes les régions du Liban.

Chehayeb veut doper la productivité dans la filière oléicole
Le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb, a déclaré dans un discours prononcé pendant la Journée nationale de l'olive, à Hasbaya, que le ministère étudiait les moyens d'augmenter la productivité dans la filière oléicole.
« Un arbre produit actuellement 10 kg d'olives par an, alors que le rendement maximal peut atteindre 25 kg par an et par olivier », a affirmé le ministre. Il a ajouté que son ministère va fournir des semences et du matériel aux producteurs afin de leur permettre d'augmenter leurs rendements. Le ministre a également fait part de son intention d'augmenter la consommation d'olives par habitant « de 5 à 15 kg par an », sans plus de précisions sur les moyens envisagés pour atteindre cet objectif.
Les importations d'olives et d'huile d'olive sont soumises depuis 2015 à une autorisation préalable du ministère de l'Agriculture, qui est accordée en fonction des besoins du marché local. Le Liban a importé 5 789 tonnes de produits issus de la filière oléicole pour 16,7 millions de dollars en 2015, pour des exportations qui se sont élevées à 7 521 tonnes, pour une valeur de 25,8 millions de dollars.

Inspection mécanique : les transporteurs appellent les autres syndicats à rejoindre la grève
Le président de la Fédération des syndicats du transport terrestre, Bassam Tleiss, a appelé hier les autres syndicats du pays à rejoindre la grève ouverte entamée lundi, lors d'une réunion des transporteurs au siège de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) à Beyrouth.
Les chauffeurs de camion, bus et taxi bloquent depuis lundi l'accès des employés et usagers aux quatre centres d'inspection mécanique des véhicules du pays (Hadeth, Saïda, Zahlé et Zghorta) à l'aide de véhicules immobilisés, causant ainsi leur fermeture. Ils réclament la nationalisation de la gestion des centres d'inspection, sur décision du Conseil des ministres. « Nous annonçons une grève générale pour jeudi. Le Conseil des ministres n'aura qu'à programmer une réunion extraordinaire pour émettre les décisions adéquates », a affirmé M. Tleiss.
M. Tleiss a par ailleurs réagi à la décision du Conseil d'État (CE) de jeudi, qui s'était prononcé pour le maintien de la mise en sursis de l'exécution des résultats de l'appel d'offres mécanique, remporté fin juillet par la joint-venture Autospect/SGS. « Cela ne résout pas le problème », a commenté M. Tleiss.

Le nombre de cartes bancaires en hausse au premier trimestre
Selon les chiffres publiés par la Banque du Liban, 2 739 111 cartes bancaires étaient en circulation au Liban au premier trimestre 2016, ce qui représente une légère baisse de 0,6 % par rapport à la fin de 2015, et une hausse de 9,1 % en glissement annuel. Fin mars, un peu plus de 97,1 % des cartes bancaires étaient détenues par les résidents.
Le nombre de terminaux de paiement électronique au premier trimestre a augmenté de 1,6 % depuis le début de l'année (+ 3,4 % en un an) pour s'établir à 39 522. Enfin, le nombre de distributeurs s'est établi à 1 726, en hausse de 1,1 % depuis le début de l'année (+5,9 % en glissement annuel). La région du Grand Beyrouth concentre 41 % des distributeurs du Liban, suivie du Mont-Liban (32,4 %) et du Nord-Liban (9,9 %).

Notation
Standard & Poor's relève la perspective de la France
L'agence de notation Standard and Poor's a relevé hier la perspective de la note « AA » de la France, qui passe de négative à stable, le gouvernement se félicitant d'un « signe de confiance » dans les perspectives économiques du pays.
Près de deux ans après avoir placé la note de l'Hexagone sous perspective négative, l'agence américaine l'a relevée, mettant en avant « l'introduction graduelle de réformes pour relancer la croissance sur fond de consolidation budgétaire ». Les « risques » de dégradation que S&P avait identifiés à l'époque ne sont pas « matérialisés », indique-t-elle dans son communiqué, soulignant que « la reprise économique est en bonne voie, tout particulièrement si le rebond dans les investissements des entreprises est confirmé et si la croissance de l'emploi accélère ».
Le ministre français de l'Économie et des Finances Michel Sapin a jugé que le relèvement de la perspective de la note de la France par l'agence Standard and Poor's hier était « signe de la confiance dans les perspectives économiques et budgétaires du pays ». « Cette décision conforte le gouvernement dans le bien-fondé de l'orientation de sa politique économique et budgétaire », a ajouté Michel Sapin dans un communiqué, soulignant que les perspectives émises par les quatre principales agences de notation étaient désormais « stables. »

Grèce
Tsipras craint un endettement permanent
Alexis Tsipras a brandi hier le risque de voir la Grèce emprunter constamment à l'Europe en cas d'échec des négociations sur une restructuration et un allègement de la dette du pays. Le Premier ministre grec s'est dit toutefois optimiste sur l'issue de la prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro en décembre consacrée à la dette grecque, et a déclaré en attendre des décisions.
« Mais si ces décisions ne sont pas prises à temps (...) alors le plan de sauvetage (de la Grèce) sera en péril », a-t-il dit à la presse à Bruxelles après la tenue d'un Conseil européen. « Si la Grèce n'a pas accès aux marchés, l'Europe devra continuer à lui prêter » de l'argent, a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement grec a estimé que son pays devait pouvoir avoir accès « dès que possible » au programme d'achat d'obligations d'État de la Banque centrale européenne.

L'inflation en hausse de 1,52 % en septembreL'indice mensuel des prix à la consommation (IPC), calculé par l'Administration centrale de la statistique (ACS), a augmenté de 1,52 % en août pour s'établir à 97,06. Cela représente une hausse de 1,03 % en glissement annuel.Les prix des vêtements et chaussures ont affiché la plus forte hausse comparés au mois précédent (+9,52 %), suivis...

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