Au lendemain de l'annonce du soutien par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, de la candidature de Michel Aoun à la présidence de la République, le secrétaire d’État américain John Kerry s'est montré prudent sur une éventuelle élection du leader du chef chrétien.
"Nous espérons évidemment que le Liban évolue mais je ne suis pas certain du résultat du soutien de Saad Hariri (...) je ne sais pas", a répondu M. Kerry lors d'un bref échange avec la presse au département d'État, où il recevait son homologue koweïtien Sabah al-Khaled al-Sabah.
"Nous espérons que cette impasse qui affecte le Liban et la région se règlera, nous espérons que cela aille de l'avant", a ajouté prudemment le chef de la diplomatie américaine qui s'exprime très rarement sur le Liban, où il s'était rendu pour quelques heures seulement en juin 2014, une première pour un secrétaire d'État depuis 2009.
(Lire aussi : Appui de Hariri à Aoun : ce qu'en pense la presse libanaise)
Le général Aoun étant déjà appuyé par le Hezbollah et les Forces libanaises (FL), l'appui de Saad Hariri ouvre la voie à l'accession du leader chrétien à la tête de l’État, alors que le présidence est vacante depuis mai 2014. Le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, a quant à lui affirmé qu'il ne votera pas en faveur du fondateur du Courant patriotique libre.
La prochaine séance électorale, la 46e, doit avoir lieu le 31 octobre. La 45e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président n'a pu se tenir le 28 septembre, le quorum des deux-tiers n'ayant pas été atteint.
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commentaires (3)
Tandis que kerrydiot est lui, très imprudent d'appuyer les bactéries wahabites venues de bensaoudies contre les forces qui cherchent à les éradiquer .
FRIK-A-FRAK
12 h 42, le 22 octobre 2016