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Sport - Premier League

Guardiola, l’homme providentiel de Manchester City, désormais sur le gril

Après un quatrième match de suite sans victoire (deux nuls et deux défaites), championnat et C1 confondus, la lune de miel entre Guardiola et l’Angleterre semble se terminer. Josep Lago/AFP

Une nouvelle boulette de Bravo, la star Agüero sur le banc, un choix tactique tourné en ridicule : Pep Guardiola, l'homme providentiel au début de saison parfait, a été voué aux gémonies hier dans la presse britannique après la claque reçue par Manchester City à Barcelone (4-0).
« Guardiola nous a séduits avec le Bayern et le Barça, mais il a encore tout à faire », écrit le Sun, avant d'ajouter, plus sarcastique : « Notamment prouver qu'il peut sortir de son groupe de Ligue des champions. »
Les « Citizens », après leur match nul sur la pelouse du Celtic Glasgow (3-3) et la claque catalane, n'occupent que la deuxième place du groupe C de la C1, avec 4 points, bien loin du Barça (9 pts) et sous la menace de Mönchengladbach (3 pts).
Après ce quatrième match de suite sans victoire (deux nuls et deux défaites), championnat et C1 confondus, la lune de miel entre Guardiola et l'Angleterre semble se terminer. « Les pouvoirs de Pep, son aura et la mystique autour sont en train de disparaître », note tristement le Sun.
D'autres journaux sont plus vindicatifs, notamment sur les choix tactiques. « Pep est puni d'avoir laissé Agüero », insiste le Daily Mail.
« Guardiola a expliqué avoir besoin de renforcer son milieu de terrain, mais City avait besoin d'un attaquant, de son meilleur joueur. Comme (Agüero) a été laissé de côté, son équipe a manqué de savoir-faire quand les occasions se sont présentées. Est-ce que Guardiola, pour son propre bien, a été coupable d'avoir été trop intelligent? » se demande ironiquement le quotidien.
Même constat pour le Mirror, qui note que City s'est « infligé lui-même une partie des dégâts ». « L'Espagnol doit être jugé responsable de la tactique qui a affaibli son équipe », estime le tabloïd.

« Claudio le clown »
Quant à l'intéressé, il ne s'est pas déjugé : « Nous avons été plutôt bons, nous n'avons pas été si mauvais, a estimé Guardiola après la rencontre. Nous avons eu suffisamment la possession du ballon. Cela fait peu de temps que nous nous connaissons, mais nous avons été audacieux, au moins tant que nous étions à onze. »
C'est dans cette plaie précise que la presse anglaise plonge sa lame acérée.
Claudio Bravo, le gardien recruté pour 18 millions d'euros (plus deux millions de bonus éventuels) en provenance de Barcelone à l'intersaison, a encore fait une gaffe monumentale, précipitant la perte de son équipe.
L'ancien portier blaugrana s'est rendu coupable d'un arrêt grossier des deux mains hors de sa surface, à la suite d'une relance dans les pieds de Luis Suarez, à la 53e minute. Le gardien est « une farce » pour le Telegraph.
C'est peu dire que le Chilien manque son début de saison, tellement il enchaîne les boulettes. Dommage pour Guardiola, il en a fait l'un de ses joueurs-clefs, mettant quasiment à la porte Joe Hart, l'un des chouchous anglais qui, lui, brille avec l'équipe d'Angleterre.
Vengeur, le patriotique Sun réalise un photomontage d'un Hart souriant avec une bulle demandant à Guardiola : « Tu penses toujours que tu as eu raison de me virer, Pep ? »
« Guardiola a mis sa réputation en jeu quand il a poussé Joe Hart dehors en faveur de "Claudio le clown". Le gardien chilien a toujours eu l'air d'un accident en devenir, juge le Mirror.
« Claudio Bravo, un gardien recruté pour son expertise du jeu au pied, a fait exactement ce qu'il fait depuis son arrivée à Manchester. Il a fait une erreur avec ses pieds, abonde le Mail. C'était un moment d'horreur et cela a coulé City. »
Plus généralement, le Daily Mirror estime que le technicien espagnol « a découvert que City était loin de pouvoir concurrencer les superpuissances européennes comme Barcelone ».
Guardiola ne serait sans doute pas d'accord. Cela fait plusieurs semaines que le Catalan a prévenu, alors même que son équipe était invincible (dix victoires consécutives) : il ne faut pas s'emballer.
Un conseil à nouveau répété après la première défaite de la saison début octobre contre Tottenham (2-0) : « Dans deux ou trois ans, mon équipe sera meilleure. »

(Source : AFP)

Une nouvelle boulette de Bravo, la star Agüero sur le banc, un choix tactique tourné en ridicule : Pep Guardiola, l'homme providentiel au début de saison parfait, a été voué aux gémonies hier dans la presse britannique après la claque reçue par Manchester City à Barcelone (4-0).« Guardiola nous a séduits avec le Bayern et le Barça, mais il a encore tout à faire », écrit le Sun,...

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