La police israélienne va déployer des forces mardi soir pour assurer l'ordre public durant un concert d'un rappeur arabe dans la ville judéo-arabe de Haïfa (nord), a affirmé sa porte-parole.
Deux militants d'extrême droite ont été brièvement arrêtés et libérés sous condition qu'ils ne s'approcheraient pas du rappeur arabe israélien Tamer Nafar, qui doit se produire mardi soir à Haïfa, malgré l'opposition de la ministre israélienne de la Culture.
"La présence de la police sera renforcée afin d'éviter toutes frictions et protéger le public", a affirmé Luba Samri, la porte parole de la police à l'AFP.
La ministre de la Culture Miri Regev, une porte-voix de la tendance dure du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, avait demandé au maire de Haïfa d'annuler la participation à ce concert de Tamer Nafar, accusé par elle d'incitation à la violence contre le peuple juif.
La mairie a refusé d'accéder à cette demande, ce concert étant organisé dans le cadre d'un festival dédié à la cohabitation entre juifs et arabes dans cette ville mixte.
Le rappeur a de son côté affirmé à la seconde chaîne de la télévision israélienne qu'il était en faveur de la liberté d'expression et qu'il n'avait pas de problèmes avec des manifestations contre sa participation.
Mme Regev s'était élevée contre une chanson du rappeur adaptée d'un texte du poète palestinien Mahmoud Darwich.
Le mois dernier, la ministre avait quitté ostensiblement une cérémonie durant laquelle le rappeur avait chanté ce poème.
Deux militants d'extrême droite ont été brièvement arrêtés et libérés sous condition qu'ils ne s'approcheraient pas du rappeur arabe israélien Tamer Nafar, qui doit se produire mardi soir à...
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