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Syrie : Boris Johnson sème la confusion au sujet d'une intervention britannique

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a semé la confusion jeudi en affirmant que le Royaume-Uni devait réfléchir à renforcer son intervention en Syrie, avant une mise au point de Downing Street.

"Il n'y a aucun changement dans la position du gouvernement. En ce moment, nous nous concentrons pour réunir nos partenaires internationaux", a souligné une porte-parole de la Première ministre Theresa May, alors que Londres accueille dimanche le secrétaire d'Etat américain John Kerry et des partenaires européens pour une rencontre sur la Syrie, au lendemain d'une autre réunion à Lausanne.

La porte-parole de Mme May a réagi à des déclarations de Boris Johnson suggérant que le Royaume-Uni, qui bombarde depuis décembre 2015 les positions du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, devait muscler sa stratégie.

"Nous devrions réfléchir de nouveau à des options militaires plus dynamiques", a souligné M. Johnson devant une commission parlementaire, sans donner plus de détails et en restant circonspect sur les chances d'y parvenir.

Avant l'extension des frappes britanniques contre l'EI à la Syrie, après l'Irak, en décembre 2015, le Parlement de Westminster avait rejeté, en 2013, des frappes aériennes en Syrie, contre le régime de Bachar el-Assad cette fois.

Selon Boris Johnson, "l'humeur du Parlement a évolué depuis 2013". "Mais je ne peux pas prédire si cela signifie qu'on puisse trouver un consensus pour une action plus dynamique, a-t-il ajouté. Nous devons êtres réalistes, on ne peut rien faire sans le cadre d'une coalition et sans les Américains".

En attendant, a-t-il déploré, "on continue à mourir à Alep", où les quartiers rebelles étaient la cible jeudi de nouvelles frappes des aviations syrienne et russe. "Il s'agit d'un crime flagrant contre l'Humanité", a dit M. Johnson.

Cinq ans après le début du conflit en Syrie, qui a provoqué la mort de plus de 300.000 personnes, la communauté internationale s'avère toujours incapable de mettre fin au bain de sang dans le pays, et en particulier à Alep.

Les Etats-Unis et la Russie, qui avaient "suspendu" il y a plusieurs jours leur dialogue sur la Syrie, ont annoncé mercredi deux réunions internationales avec des puissances arabes et européennes: la première samedi à Lausanne et la seconde dimanche à Londres.

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a semé la confusion jeudi en affirmant que le Royaume-Uni devait réfléchir à renforcer son intervention en Syrie, avant une mise au point de Downing Street."Il n'y a aucun changement dans la position du gouvernement. En ce moment, nous nous concentrons pour réunir nos partenaires internationaux", a souligné une porte-parole de...