Le gouvernement libanais se réunissait jeudi matin en l'absence, une nouvelle fois, du chef de la diplomatie et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil.
"Gebran Bassil n'assistera pas (à la séance) car les données lors du dernier Conseil des ministres sont toujours les mêmes aujourd'hui", a expliqué M. Elias Bou Saab, proche de la mouvance aouniste. Le CPL avait boycotté totalement deux séances du gouvernement, arguant d'une atteinte au partenariat prévu par le Pacte national. Les ministres aounistes étaient revenus sur leur position jeudi dernier, à l'exception de M. Bassil.
Elias Bou Saab a par ailleurs confié que le CPL est en faveur des nominations aux postes vacants. La semaine dernière, le gouvernement a procédé à une série de nominations dans les hautes sphères de l'administration publique. "Nous réclamons une participation totale et le respect des autres", a martelé le ministre de l'Education.
Pour sa part, le ministre de la Culture, Rony Araijy, a confié que "l'ordre du jour est surchargé. Y figure notamment le renouvellement du contrat de la compagnie de téléphonie mobile Alfa, et la désignation d'un nouveau mohafez pour le Mont-Liban".
De son côté, le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a dénoncé un "deux poids deux mesures" en matière de nominations. "Certaines nominations sont approuvées, d'autres ne le sont pas, sans pour autant que l'on sache pourquoi", a-t-il confié aux journalistes, avant le début du Conseil des ministres.
"Gebran Bassil n'assistera pas (à la séance) car les données lors du dernier Conseil des ministres sont toujours les mêmes aujourd'hui", a expliqué M. Elias Bou Saab, proche de la mouvance aouniste. Le CPL avait boycotté...
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