À chaque fois qu'un conflit sème la bisbille entre les turlupins de la politique, on est toujours là à se demander lequel est le requin. Jusqu'au moment où, au vu du bris de vaisselle qui en aura résulté ou du compromis bidon qui aura mijoté, l'on finit par se rendre compte que la crasserie était équitablement partagée.
À qui donner raison ? À Istiz Nabeuh, qui régulièrement sort de son bandage herniaire une initiative tarabiscotée, question de se rendre utile auprès du Hezbollah dont il sert de cache-sexe de charme ? Au Barbichu, qui joue les derviches tourneurs entre les candidats à la présidentielle, boussole pointée en direction du Grand Sérail ? À l'agrume de Rabieh, qui, avec une constance qui force l'admiration, insiste à vouloir gouverner un pays en état de mort clinique, pendant que, du haut de son extrait de naissance, plus de trois quarts de siècle le contemplent ?
Sacrés compères ! Ils ne perdent jamais une occasion pour créer l'animation ! Leur stratégie politique, ils doivent certainement la pomper auprès d'un gastro-entérologue, puisqu'ils trouvent toujours la bonne pilule à nous faire gober.
Avec en filigrane ce sempiternel sujet usé jusqu'à la ficelle : l'accord de Taëf. Près de 30 ans après sa conclusion, il existe encore des allumés pour se déclarer pour ou contre le petit torchon signé par les stylos les plus chers du monde arabe, aux mains des dirigeants les plus illettrés. Et tout ça au final pour dire qu'il est mal appliqué... Ben voyons !
Ainsi sont faits les chefs arabes ! Ils pondent leur boulette, à charge pour les diplomates du monde de leur trouver une « issue honorable », ce truc magique qui permet de sauver la face et ménager les fesses, comme disent les tenants de la maison « beurre, fromage et politique ». D'où l'idée largement répandue dans nos régions, qui veut que ce soit toujours le dieu-roi du moment qui produise la boulette et que c'est à la piétaille imbécile de la lui torcher. Bon courage, et bienvenue dans le XXIe siècle.
Comme la pluie se fait toujours espérer, on nous expliquera demain pourquoi la vacance présidentielle est responsable du réchauffement climatique.
À qui donner raison ? À Istiz Nabeuh, qui régulièrement sort...
commentaires (6)
Je sais pas si Gabi me permettrait de lui demander de nous faire la même chose , mais sur l'international Cad avec des Obama, Poutine hollande Assad merkel etc.... Je suis sûr qu'il arriverait au même résultat.
FRIK-A-FRAK
12 h 35, le 07 octobre 2016