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Liban - Société civile

Sixième sit-in de Liban humaniste pour un déblocage de la présidentielle

Le groupe Liban humaniste a observé hier son sixième sit-in hebdomadaire pour le déblocage de la présidentielle et le respect de la Constitution. Photo Hassan Assal

Le groupe Liban humaniste était hier à son rendez-vous hebdomadaire pour son sixième sit-in pour le déblocage de la présidentielle et le respect de la Constitution. Les membres de ce groupe se sont rassemblés à proximité du jardin Samir Kassir, brandissant une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Honte à vous ! 45 séances sans élection de président ».

Le sit-in d'hier était placé sous le thème : « L'heure de la Constitution a sonné ». Dans une allocution, Chebli Mallat a rendu hommage à la position prise dimanche par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, qui a exprimé son refus du package deal prôné par le président de la Chambre, Nabih Berry, autour de l'élection présidentielle. Le prélat maronite avait, rappelons-le, déclaré que le package deal « ôte au président ses prérogatives », soulignant que les parties qui acceptent un tel accord « sont dénuées de toute dignité ».
« Le chef de l'État est choisi et il est élu au Liban », a martelé Chebli Mallat, appelant à un retour aux fondamentaux et à la Constitution. Et d'insister que cette initiative qui a été lancée le 30 août se poursuivra jusqu'à ce qu'un chef de l'État soit élu.

 

(Lire aussi : Liban humaniste, de nouveau dans la rue, pour un président élu et non pas désigné)

 

L'ancien ministre Ibrahim Chamseddine a, à son tour, exprimé son soutien à la position prise par le patriarche, affirmant que « la référence ultime des Libanais reste la Constitution ». Il a lui aussi exprimé son rejet du package deal, soulignant que le président doit être « fort » et « libre », sinon l'intérêt des Libanais en pâtira.
Le général Khalil Hélou a pour sa part affirmé que le blocage a pour objectif de lier le Liban à la crise régionale. « Les Libanais libres refusent cela. La solution doit être libanaise. Nous refuserons un président parachuté », a-t-il insisté. Rappelant que des milliers de personnes – militaires et civils – sont morts pour la liberté au Liban, le général Hélou a souligné que « nous avons un devoir moral envers eux ». « Nous n'avons pas le droit de les oublier », a-t-il conclu.

Quant à Saoud el-Maoula, il a noté que le pays ne peut pas fonctionner « en l'absence de fondamentaux définis par la démocratie ». Il a estimé que « la conformité au pacte national s'exprime par l'accord de Taëf » et que « le retour à ce texte est la seule revendication capable de rassembler toutes les parties, toutes appartenances confondues ». Les manifestants ont enfin exprimé le souhait que la prochaine séance parlementaire pour l'élection d'un chef de l'État soit « la dernière » et qu'elle ne soit pas la 46e séance de la honte.

 

 

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Le sit-in d'hier...

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