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Liban - Vie politique

Le Hezbollah appelle à la relance des institutions et du dialogue

Comme de concert, mais chacun séparément, divers responsables du Hezbollah se sont montrés, samedi, attachés à la réactivation des institutions constitutionnelles et à la reprise du dialogue national.
Le président du comité législatif du Hezbollah, le cheikh Mohammad Yazbeck, a ainsi déploré, lors d'une cérémonie à la husseiniyé de l'imam Khomeyni, à Baalbeck, qu' « en raison du sabotage perpétré par certains, les Libanais n'ont pas de président de la République depuis près de 3 ans », dénonçant « les actes de ceux qui veulent abolir les séances de dialogue et porter atteinte à l'action du Conseil des ministres ». Le cheikh Yazbeck a exprimé son indignation face à ce vide en s'interrogeant : « N'y a-t-il pas dans ce pays des personnes à l'esprit raisonnable qui puissent initier une séance de dialogue productive ? Jusqu'à quand les Libanais continueront-ils à attendre les décisions de l'extérieur ? Qui donc se préoccupe du Liban en cette période ? »
Le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan, lui aussi membre du Hezbollah, a de son côté également appelé à la reprise du dialogue et à l'entente pour la redynamisation des institutions. Lors d'une cérémonie commémorative au Hermel, il a exprimé le souhait de « réactiver les institutions grâce à la relance du dialogue, nécessité cruciale pour l'État ».
Nawwaf Moussaoui, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, s'est félicité, quant à lui, de la dynamique engagée récemment pour relancer l'échéance présidentielle. Lors d'un événement à caractère éducatif, M. Moussaoui a exprimé son soulagement face « à tous les efforts récemment déployés, qui reflètent également un apaisement dans les milieux politique et économique ». « Nous pensons que le dialogue, à ses différents niveaux, peut aboutir à une conclusion prochaine et heureuse, attendue par les Libanais pour sortir de la crise », a déclaré le député du Hezbollah, estimant que « le pays étant fatigué de l'inaction des institutions constitutionnelles, il faut s'engager dans une nouvelle étape qui serait marquée par une relance du rôle des institutions ». Il a appelé à cette fin au « dialogue et (à) l'entente » grâce auxquels, a-t-il dit, « le vide présidentiel sera pallié ».
Enfin, M. Moussaoui a réitéré son « attachement clair aux bases de la Constitution et du pacte national », mettant en exergue la nécessité de « préserver les institutions, toutes les institutions, pour sauvegarder la nation ».

Comme de concert, mais chacun séparément, divers responsables du Hezbollah se sont montrés, samedi, attachés à la réactivation des institutions constitutionnelles et à la reprise du dialogue national.Le président du comité législatif du Hezbollah, le cheikh Mohammad Yazbeck, a ainsi déploré, lors d'une cérémonie à la husseiniyé de l'imam Khomeyni, à Baalbeck, qu' « en raison du...

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