Rechercher
Rechercher

Économie - Arabie saoudite

Saudi Oger licencie 1 300 employés d’une imprimerie du Coran

Endettée à hauteur de plusieurs milliards de dollars, Saudi Oger ne paie plus la quasi-totalité de ses dizaines de milliers de salariés depuis près d’un an. Photo archives Reuters

Plus de 1 300 employés d'une imprimerie qui édite le Coran ont été licenciés par Saudi Oger, le géant du BTP dirigé par l'ancien Premier ministre Saad Hariri, a rapporté hier le quotidien Saudi Gazette.
Ces employés ont été notifiés hier de la résiliation de leurs contrats avec King Fahad Koran Printing Complex dans la ville de Médine (Ouest), après avoir été privés pendant des mois de leurs salaires et indemnités, a ajouté le quotidien.
Il s'agit du dernier groupe d'employés de Saudi Oger à payer le prix des difficultés de la compagnie, endettée de plusieurs milliards de dollars. Au total, plus de 30 000 travailleurs – dont plusieurs milliers de Libanais – n'ont pas reçu de salaire depuis près d'un an.
Sur son site Internet, Saudi Oger indique avoir été le maître d'œuvre de la construction de l'imprimerie du Coran avant de « s'impliquer dans sa gestion et sa maintenance ». Riyad procède actuellement à la sélection d'un nouvel opérateur de l'imprimerie, selon Saudi Gazette.
L'Arabie saoudite fait face depuis deux ans à la chute de ses revenus pétroliers, qui touche notamment le bâtiment, les compagnies de ce secteur dépendant souvent de contrats publics.
En août, le roi Salmane a annoncé un plan d'aide de 100 millions de riyals (26,6 millions de dollars) pour les travailleurs du bâtiment. Cette initiative est destinée à fournir de la nourriture et des soins, financer le rapatriement des expatriés licenciés ou les aider à trouver un autre employeur.
Début septembre, l'agence Reuters a affirmé que le gouvernement saoudien avait mis fin cet été aux négociations avec Saad Hariri autour d'une reprise de l'entreprise, ouvrant la voie à une éventuelle restructuration de sa dette ou une faillite. Selon les sources citées par Reuters, la dette du gouvernement envers Saudi Oger s'élevait à 30 milliards de riyals (8 milliards de dollars) pour travaux déjà exécutés. La dette de l'entreprise inclurait, elle, « 15 milliards de riyals (4 milliards de dollars) en prêts, des milliards de riyals contractés auprès de sous-traitants et de fournisseurs, et plus de 600 millions de dollars en arriérés de salaire et indemnités », avaient détaillé d'autres sources à Reuters.

Plus de 1 300 employés d'une imprimerie qui édite le Coran ont été licenciés par Saudi Oger, le géant du BTP dirigé par l'ancien Premier ministre Saad Hariri, a rapporté hier le quotidien Saudi Gazette.Ces employés ont été notifiés hier de la résiliation de leurs contrats avec King Fahad Koran Printing Complex dans la ville de Médine (Ouest), après avoir été privés pendant des...

commentaires (1)

Tant mieux car trop de corans sur le marché et trop peu de gens pour bien l'interpréter...car trop le prennent à la lettre.

Saleh Issal

15 h 26, le 08 novembre 2016

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Tant mieux car trop de corans sur le marché et trop peu de gens pour bien l'interpréter...car trop le prennent à la lettre.

    Saleh Issal

    15 h 26, le 08 novembre 2016

Retour en haut