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Cinema- - Événement

Le cinéma francophone rassembleur à Beyrouth

Beyrouth accueille la 4e édition des « Trophées francophones du cinéma » du
18 novembre au 3 décembre et prouve encore une fois qu'elle porte haut et fort la voix de la francophonie.

Les participants à la conference de presse : Abderrahmane Sissako, Michaëlle Jean, Rony Arayji, Emmanuel Bonne et Tarek Chehab. Photo Chady Souaid

C'est au cours d'une conférence de presse tenue à l'hôtel Le Gray qu'a été lancée cette quatrième édition des Trophées francophones en présence de la secrétaire générale de la Francophonie à l'OIF, Mme Michaëlle Jean, du ministre de la Culture, Raymond Arayji, de l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, ainsi que du directeur général adjoint de la Société générale de banque au Liban (SGBL), M. Tarek Chéhab, et du président de l'ATF Ciné, Abderrahmane Sissako. À cette occasion, la liste officielle des nominations 2016 et le programme de cette 4e édition ont été dévoilés.

Ils ont dit...
Abderrahmane Sissako : « Être la 4e ville parmi 80 pays francophones à accueillir la Francophonie est un privilège. Je préside une association très jeune, Les Trophées francophones. C'est donc toujours un défi important parce que ces nominations représentent pour moi la diversité du genre ainsi que des thématiques traitées, comme la défense de la paix et l'harmonie des peuples. Enfin, je peux dire qu'en voyant Beyrouth renaître de ses cendres on réalise combien la beauté peut sauver le monde. »

Tarek Chéhab : « Si nous sommes aujourd'hui (la SGBL) présents dans cette 4e édition des Trophées francophones et que nous la parrainons, c'est pour affirmer notre soutien indéfectible au cinéma et à la Francophonie. D'abord, le cinéma occupe une place prépondérante dans la politique de mécénat de la SGBL. Ainsi, nous soutenons depuis longtemps le festival du film international de Beyrouth et plus récemment le cinéma Montaigne. Par ailleurs, nous nous considérons comme un partenaire de l'ambassade de France, en encourageant les événements artistiques francophones de qualité, comme le mois de la Francophonie. »

Emmanuel Bonne : « C'est un événement qui nous rassemble. Et je suis ravi d'être là pour témoigner de la vitalité et de la pertinence de la créativité libanaise. Notre riche héritage francophone nous porte vers l'avant. Le cinéma libanais est une affaire sérieuse. S'il fait rêver en général, compte tenu de l'actualité et des pressions exercées sur le pays, il fait rêver encore plus fort au Liban. »

Michaëlle Jean : « Le cinéma a cette immense capacité de nous ouvrir grands les yeux et d'engager un dialogue si essentiel dans l'état actuel du monde. Ce que j'aime dans le mot trophée, c'est qu'il évoque l'énergie, l'effort, la conquête, le dépassement. Ce mot, à l'origine guerrier, est entendu aujourd'hui comme une récompense et même une célébration des reconnaissances. Cette fête est une occasion également d'échanges et de rencontres. C'est un grand désir pour ces artistes de se retrouver avec la riche expérience de leur diversité. La Francophonie est un espace où l'on met en commun nos parcours, où l'on dit l'humanité dans tous ses soubresauts pour mieux agir ensemble. » Et de conclure en citant Gibran Khalil Gibran : « Les enfants du Liban, ces vainqueurs où qu'ils aillent, qui naissent dans des chaumières mais qui meurent dans les palais du savoir. »

Rony Arayji : « C'est un événement cinématographique majeur, et le Liban s'est pleinement engagé dans la Francophonie parce qu'il partage avec conviction les valeurs humanistes que celle-ci véhicule. Le cinéma par ailleurs est un médium privilégié dans la diffusion de ce message, car il permet une réflexion et une prise de conscience sur les sujets les plus sensibles et propose des alternatives pour un monde meilleur. Le cinéma libanais, lui, connaît depuis quelques années un réel renouveau avec des cinéastes engagés et indépendants qui ont besoin de notre aide. C'est pourquoi le ministère de la Culture a accueilli avec enthousiasme cet événement et réitère son attachement à la liberté d'expression, alors que le fanatisme tente de museler la parole. Il s'engage donc à mettre tout en œuvre pour la réussite de cette manifestation festive. »

Aperçu de la sélection
Les 50 nominations sont réparties sur 25 longs métrages (dont 6 documentaires) et 5 courts métrages représentant 17 pays: Algérie, Arménie, Belgique, Canada (Québec), Congo, Côte d'Ivoire, France, Gabon, Guinée, Liban, Luxembourg, Maroc, Roumanie, Sénégal, Suisse, Tunisie et Vietnam. Des nominations qui confirment la diversité de la production de films en provenance de tous les horizons de la Francophonie, et dans lesquels les artistes féminines occupent une place de choix.

Tous ces films finalistes seront projetés au cinéma Montaigne de l'Institut Français de Beyrouth du 18 novembre au 1er décembre et plusieurs événements associés viendront ponctuer la manifestation. La cérémonie de remise des trophées aura lieu le samedi 3 décembre à Beyrouth, au Casino du Liban. Cette soirée sera diffusée sur l'ensemble du réseau de TV5Monde et de la chaîne de télévision libanaise LBC.
Pour plus de détails sur cette 4e édition consulter le site Internet www.trophees-francophones.org et voir les réseaux sociaux de l'ATF Ciné.

 

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