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Syrie: les attaques d'hôpitaux sont des "crimes de guerre" (Ban Ki-moon)

Les attaques contre des hôpitaux à Alep (nord de la Syrie) sont "des crimes de guerre", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon en réaction au bombardement des deux plus grands hôpitaux dans la partie rebelle de la ville.

"C'est pire que dans un abattoir", a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité en évoquant "des gens avec des membres arrachés" et des "enfants qui souffrent terriblement sans répit".

"Ceux qui utilisent des armes de plus en de plus destructrices savent exactement ce qu'il font: ils commettent des crimes de guerre", a-t-il poursuivi.

"Ceci est une guerre menée contre les travailleurs de santé en Syrie", a-t-il estimé en rappelant que le droit international oblige à protéger le personnel et les installations médicales. "Les attaques délibérées contre les hôpitaux sont des crimes de guerre".

Les deux plus grands hôpitaux de la partie rebelle d'Alep ont été touchés par des bombardements qui sont, selon des ONG et des habitants, des attaques délibérées du régime syrien et de son allié russe pour y annihiler les infrastructures.

M. Ban a rappelé que le Conseil avait adopté en mai une résolution sur la protection des personnels et installations de santé dans les conflits armés mais que depuis lors, les attaques en Syrie ou au Yémen n'avaient pas cessé.

"En Syrie, le carnage continue et personne n'est épargné", a-t-il constaté. "Le monde les a laissés tomber, nous les avons laissés tomber", a-t-il affirmé en référence aux civils syriens. "Il faut agir et faire rendre des comptes" aux responsables.

Il s'adressait aux ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil réunis pour un débat général sur l'aide médicale aux civils dans les conflits.

Les attaques contre des hôpitaux à Alep (nord de la Syrie) sont "des crimes de guerre", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon en réaction au bombardement des deux plus grands hôpitaux dans la partie rebelle de la ville.
"C'est pire que dans un abattoir", a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité en évoquant "des gens avec des membres arrachés" et des...