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Liban - Nationalité

Mitri : L’implantation des réfugiés, un prétexte pour ne pas octroyer le droit de transmission aux femmes

L'ancien ministre Tarek Mitri a défendu hier le droit de la femme libanaise mariée à un étranger à transmettre sa nationalité à sa famille, accusant les responsables qui avancent « le prétexte » de l'implantation des réfugiés palestiniens ou syriens de vouloir par ce moyen s'abstenir d'élaborer une loi en ce sens.
M. Mitri s'exprimait lors d'un colloque organisé à la Maison de l'avocat par le Rassemblement féminin démocratique libanais. Il a estimé que « la peur de l'implantation est un prétexte présent dans la seule imagination de certains politiciens ».
M. Mitri a affirmé à ce sujet que « le nombre de Libanaises ayant épousé des hommes palestiniens et syriens est faible », faisant valoir que « nul ne se marie dans l'objectif d'obtenir une nationalité ».
Toujours dans ce contexte, l'ancien ministre a noté que « les débats autour de ce droit avaient pourtant progressé, avant que les propos exprimés par certains politiciens viennent saper ces progrès ».
« Le droit ne se divise pas et n'admet aucune discrimination, car il est basé sur l'égalité », a martelé M. Mitri, précisant encore qu'« on ne peut distinguer entre des femmes mariées avec des non-Libanais, selon la nationalité de leur époux ».
Et de s'interroger : « Pourquoi la femme libanaise ne peut-elle donner sa nationalité à son mari étranger alors qu'un Libanais peut donner la sienne à son épouse étrangère, et parcourt le monde pour obtenir d'autres nationalités ? »
« Les enfants issus de mariages de Libanaises et d'étrangers vivent au Liban et sont privés de leurs droits les plus élémentaires », a déploré l'ancien ministre.

L'ancien ministre Tarek Mitri a défendu hier le droit de la femme libanaise mariée à un étranger à transmettre sa nationalité à sa famille, accusant les responsables qui avancent « le prétexte » de l'implantation des réfugiés palestiniens ou syriens de vouloir par ce moyen s'abstenir d'élaborer une loi en ce sens.M. Mitri s'exprimait lors d'un colloque organisé à la Maison de...

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