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Dernières Infos - Liban

Réfugiés syriens : Bassil se défend de tout racisme

Le chef du Courant patriotique libre et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est à nouveau défendu mardi de tout racisme envers les réfugiés syriens installés au Liban.

"Tout ce que nous demandons au sujet des réfugiés syriens, c'est le respect de la loi libanaise du travail qui détermine les secteurs d'activité dans lesquels ils sont autorisés à exercer, et interdit toute concurrence illégitime avec les Libanais", a déclaré M. Bassil à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la réforme. Il a une nouvelle fois déclaré que "la communauté internationale encourage l'implantation et la naturalisation des réfugiés dans leurs pays d'accueil".

Dans cet esprit, le chef du CPL s'est également défendu de racisme lorsqu'il a réclamé que les aides matérielles internationales apportées aux réfugiés devaient prioritairement être produites au Liban. "C'est dans cet esprit que j'ai réclamé que la production de pommes libanaises devrait être utilisée par des organismes aidant les réfugiés", a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie libanaise faisait partie de la délégation libanaise ayant assisté à la 71e session de l'Assemblée générale de l'Onu au cours de laquelle la question des réfugiés a été largement évoquée. Le Liban accueille un peu plus d'un million de déplacés syriens inscrits auprès du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Le président du CPL a évoqué la question du Pacte national, dont le parti s'est fait le défenseur, sans s'exprimer sur l'élection présidentielle.
"Lorsque nous parlons du Pacte national, nous parlons d'égalité, et pas de racisme", a-t-il indiqué, ajoutant que "le Pacte national n'est pas un concept confessionnel, mais national et libanais".

Le CPL qui a décidé de boycotter les séances du Conseil des ministres et du dialogue national, dénonçant des atteintes, selon lui, au Pacte national, a menacé de recourir à une escalade dans la rue, notamment demain mercredi, jour de la 45ème séance consacrée à l'élection présidentielle.

Le chef du Courant patriotique libre et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est à nouveau défendu mardi de tout racisme envers les réfugiés syriens installés au Liban.
"Tout ce que nous demandons au sujet des réfugiés syriens, c'est le respect de la loi libanaise du travail qui détermine les secteurs d'activité dans lesquels ils sont autorisés à exercer, et interdit...