Bassil : Nous désignons par « conformité au pacte » ce que les autres désignent par « racisme »

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a déclaré que « nous désignons par conformité au pacte » ce que les autres désignent par « racisme ». Cela est conforme à la Constitution qui stipule qu' « aucune légitimité n'est reconnue à un quelconque pouvoir qui contredit le pacte de vie commune », a-t-il précisé lors d'une rencontre avec des émigrés libanais à Chicago, aux États-Unis. « Nous devons lutter et faire chuter tout pouvoir qui n'est pas légitime », a-t-il insisté.
M. Bassil a en outre souligné que « le Liban est menacé, mais il continuera de résister », notant que « nous traitons avec les autres, non pas sur base de notre chrétienté, mais sur base de notre humanité et libanité » pour donner à chaque Libanais un sentiment d'appartenance à son pays et le désir d'y retourner. « Tout ce qui se passe dans le monde nous montre que l'expérience libanaise de coexistence a réussi », a constaté M. Bassil, soulignant toutefois que celle-ci est menacée, en raison des deux mentalités qui prévalent : celle de l'acceptation de l'autre et celle de son rejet. Et d'affirmer : « Nous sommes devant un nouveau défi et l'humanité est au croisement des chemins, soit elle doit accepter l'autre soit le rejeter. »