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Campus - Étude

Les Libanaises envahissent les universités et poussent loin leurs études

Le taux de scolarisation des garçons et des filles est presque le même actuellement. Ce qui n'était pas le cas auparavant.

L’auteure principale de cette étude, la Libanaise Dalia el-Khaled, doctorante chercheuse auprès de l’Université d’Almeria en Espagne.

C'est une étude qui devrait nous remonter le moral. Au sein du système éducatif libanais, peut-on lire dans l'article intitulé « The woman education in Lebanon : lessons for Middle East », publié dans le journal Espiral Cuadernos Del Profesorado, la contribution des femmes est en nette progression depuis une quinzaine d'années.
Les jeunes Libanaises s'imposent donc dans le secteur éducatif, souligne cette étude réalisée par plusieurs contributeurs, dont la Libanaise Dalia el-Khaled, doctorante chercheuse auprès de l'Université d'Almeria en Espagne.
D'abord, les femmes sont de plus en plus scolarisées presque dans toutes les régions. La mentalité a changé : la société est de plus en plus convaincue que la femme doit être éduquée, que son rôle n'est pas seulement de rester à la maison et de prendre soin de ses enfants. D'ailleurs, au fil des ans, le taux d'alphabétisme s'élève au Liban. Que ce soit chez les hommes (93,4 %) ou chez les femmes (86 %), tout indique qu'on est dans la bonne direction. Aussi, le taux de scolarisation des garçons et des filles est presque le même actuellement. Ce qui n'était pas le cas auparavant. Par ailleurs, il y a autant d'hommes que de femmes qui décident de poursuivre leurs études au Liban. Près de 52 % des filles poursuivent et finalisent leurs études secondaires. Quant aux garçons, ils sont près de 47 % à le faire. En ce qui concerne les études universitaires, la différence entre les deux est même flagrante. Elles seraient plus de 55 % au Liban à décider de pousser plus loin leurs études universitaires. Or, seulement 44 % d'hommes continuent eux leurs cursus universitaires. Explication : les jeunes hommes veulent entrer plus rapidement sur le marché de travail.
Au-delà de ce changement, ce qui est positif, c'est que les femmes optent actuellement pour des domaines considérés auparavant comme strictement masculins. Quand on les interroge sur les secteurs dans lesquels elles se verraient travailler plus tard, certaines évoquent les forces armées ou encore la médecine. Les auteurs de l'étude notent toutefois que malgré ces progrès, les jeunes filles doivent être plus nombreuses à s'inscrire dans les secteurs scientifiques, notamment en sciences appliquées ou encore dans les filières technologiques.
Les chercheurs ajoutent qu'il est important de convaincre les jeunes filles de gagner plus d'expérience professionnelle. Il faut par ailleurs leur prouver qu'elles ont le droit d'accéder aux mêmes conditions salariales que les hommes. Depuis 2006, note l'étude, « les conditions professionnelles féminines n'ont connu qu'une évolution minime ». Enfin, c'est au gouvernement et au ministère de l'Éducation que revient la tâche de combattre les inégalités et les disparités régionales. Ils doivent renforcer certaines écoles publiques dans la Békaa, le Nord et le Sud du Liban afin que toute une nouvelle génération d'étudiantes ait accès aux opportunités sociales, économiques et éducationnelles qu'elles méritent. Mais au-delà de cette situation, on ne doit pas perdre le sourire. La femme libanaise n'a pas dit son dernier mot et, grâce à sa fonction primordiale dans le secteur éducatif, elle peut jouer un rôle essentiel dans la promotion d'un Liban pluriculturel.

C'est une étude qui devrait nous remonter le moral. Au sein du système éducatif libanais, peut-on lire dans l'article intitulé « The woman education in Lebanon : lessons for Middle East », publié dans le journal Espiral Cuadernos Del Profesorado, la contribution des femmes est en nette progression depuis une quinzaine d'années.Les jeunes Libanaises s'imposent donc dans le secteur...

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