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Liban - Nations unies

Lavrov transmet à Salam « le souci de Moscou de débloquer la présidentielle »

En dépit des efforts continus de l'Élysée pour débloquer la présidentielle libanaise, nouvellement appuyés par une intervention russe sur ce dossier, il n'y aurait pour l'instant aucun signe d'une solution en vue. C'est le constat fait hier par le Premier ministre, Tammam Salam, à l'issue de son entretien avec le ministre russe des Affaires étrangères (AE) Sergeï Lavrov. « Rien de nouveau ni de concret qui montre que la présidentielle est désormais à portée de main », a-t-il déclaré.

Sa rencontre avec le responsable russe, en présence du ministre des AE Gebran Bassil, a porté sur la situation en Syrie et sur les contacts menés par Moscou pour aider à dénouer la crise de la présidentielle au Liban. M. Lavrov s'était entretenu avec son homologue saoudien, Adel Jubeir, qui lui aussi déploierait des efforts pour un déblocage au Liban.
Dans sa déclaration à la presse, Tammam Salam a d'abord fait état « d'échanges russo-américains actifs et dynamiques, qui visent à surmonter les entraves sur le terrain en vue d'une solution ».
Il a fait remarquer néanmoins, en citant son interlocuteur, que « ce n'est pas une solution globale qui est en vue, mais des solutions partielles et par étapes, pavant la voie à une solution de paix durable en Syrie ». Le Premier ministre a en outre tenu à remercier la Russie, par le biais de M. Lavrov, pour « les efforts qu'elle déploie pour le Liban et son souci d'aider notre pays à surmonter sa crise ». Le responsable russe lui aurait fait part de « l'attachement de Moscou à l'unité et la stabilité du Liban, ainsi qu'à l'élection d'un président et au renforcement du pouvoir exécutif ». Il suivrait d'ailleurs « de près » la situation au Liban, par le biais de son ambassadeur, a encore précisé M. Salam.
Pour ce qui est de son entretien la veille avec le président français François Hollande, le Premier ministre a rappelé que ce dernier « s'est attelé dès le premier jour de la vacance présidentielle à trouver une issue à la crise ». Les efforts de la Russie viendraient compléter cette démarche, étant donné que « toutes les parties, régionales et internationales, ont intérêt à maintenir la stabilité au Liban, laquelle est fondamentale pour la stabilité de la région ».
Il a évoqué enfin les préparatifs d'une prochaine réunion à Paris du Groupe de soutien international pour le Liban, dont la date reste toutefois à fixer. Cette réunion pourrait aller au-delà du soutien aux déplacés syriens et toucher à des projets d'aide à l'infrastructure du Liban.

En dépit des efforts continus de l'Élysée pour débloquer la présidentielle libanaise, nouvellement appuyés par une intervention russe sur ce dossier, il n'y aurait pour l'instant aucun signe d'une solution en vue. C'est le constat fait hier par le Premier ministre, Tammam Salam, à l'issue de son entretien avec le ministre russe des Affaires étrangères (AE) Sergeï Lavrov. « Rien de...

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