Le vice-président des Forces libanaises (FL), le député Georges Adwan, a estimé hier qu'il y a deux moyens d'éviter l'escalade dans le pays : l'élection de Michel Aoun à la présidence de la République ou l'adoption d'une nouvelle loi électorale.
M. Adwan s'exprimait hier au cours d'une cérémonie en hommage au président assassiné Bachir Gemayel à Jdeidé, organisée par le régional du Metn des Forces libanaises, en présence notamment des députés Nadim Gemayel et Ghassan Moukheiber.
Après une allocution-hommage à Bachir Gemayel du responsable du département de l'information et de la communication au sein des FL, Melhem Riachi, M. Adwan a pris la parole pour saluer longuement à son tour la mémoire de son ancien compagnon d'armes.
Il a également rendu hommage à la mémoire du député Pierre Gemayel, assassiné le 21 novembre 2006 à quelques mètres du lieu de la conférence.
« Nous allons vers l'escalade », a affirmé M. Adwan au terme de son allocution. « Il existe deux options pour éviter cette escalade, dans la mesure où la stabilité est essentielle pour le Liban : la première est l'élection d'un président de la République. Dans ce cadre, nous avons adopté la candidature du général Aoun au terme d'un an et demi d'étude des fondements et des principes sur base desquels cette nomination s'est effectuée », a-t-il indiqué.
« Nous avons aussitôt élaboré les dix points du document d'entente, qui se trouvent au cœur de l'idée de la République forte », a-t-il poursuivi, en rendant hommage au tandem Ibrahim Kanaan-Melhem Riachi pour leurs efforts dans ce sens.
« La candidature du général Aoun (...) a besoin d'une réunion entre le courant du Futur de Saad Hariri, le président Berry et Walid Joumblatt pour discuter le plus tôt possible de ce sujet, dans la mesure où les choses ne sauraient supporter un report permanent », a-t-il souligné, estimant que la question n'est pas spécifiquement dans le fait d'assurer le quorum à la Chambre, mais de parvenir à un accord politique entre les responsables.
« Si nous n'arrivons pas à un résultat à ce sujet, il existe une autre question essentielle qui ferait baisser la tension et empêcherait l'escalade : c'est la loi électorale », a-t-il dit, rejetant une fois de plus des législatives sur base de la loi de 1960.
M. Adwan a appelé dans ce cadre les députés à se rendre à la Chambre et voter en faveur d'une nouvelle loi électorale au début de la séance ordinaire qui commence début octobre. « Nous voulons une nouvelle loi électorale, et celui qui veut éviter l'escalade doit aller vers l'adoption d'une nouvelle loi. Il n'y a pas plus clair », a-t-il ajouté.
Liban - Partis
Adwan : L’élection de Aoun, une nouvelle loi électorale ou l’escalade
OLJ / le 19 septembre 2016 à 00h00
commentaires (2)
LES DIVAGATIONS FORCISTES SE POURSUIVENT... CAR... ON N,A POINT ENTENDU ENCORE LE MEA CULPA DE AOUN POUR COMPRENDRE LEUR INITIATIVE... ON A DIT DE LE PROPULSER SUR LA CHAISE SE SES REVES MAIS APRES CHANGEMENT DE SA BOUSSOLE ET SON OU SES VOCABULAIRES ... YIA VACHE... YIA VACHE... YIA HAKIM !
LA LIBRE EXPRESSION
16 h 19, le 19 septembre 2016