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Liban - Conférence

Réflexion sur la coexistence au sein des sociétés pluralistes

L’intervention de Michel Meaiki, représentant du ministre de la Culture. Photo Ani

C'est sous le thème des « sociétés pluralistes au Proche-Orient : approche historique et lacunes » qu'ont débuté les travaux de la conférence internationale organisée par le Centre international des sciences humaines de Byblos.
Ces travaux viennent compléter les deux conférences précédentes de 2014 et 2015, axées sur les thèmes des sociétés composées et des sociétés plurilingues et interculturelles.
Plusieurs experts et personnalités académiques ont pris part aux discussions en présence notamment de Michel Meaiki, représentant le ministre de la Culture, Rony Arayji, et de plusieurs diplomates.
Prenant la parole, le professeur Moustapha el-Heloué a indiqué que la problématique examinée dans le cadre de cette conférence est spécifique à de nombreux pays et sociétés à travers différentes phases de l'histoire, sauf qu'elle est devenue de nos jours la question fondamentale qui secoue les sociétés du monde arabe et musulman.
« La pléthore de chercheurs présents sont appelés à nous éclairer sur l'image réelle que véhiculent les sociétés plurales et multiconfessionnelles, notamment dans le monde arabe qui est de nos jours une région explosive du fait des guerres confessionnelles, communautaires et ethniques livrées dans des sociétés vulnérables », a commenté l'intervenant.
Cette région, a poursuivi le professeur à l'Université de Paris-Est Jacques Baviau, se trouve pourtant au carrefour de la rencontre des religions. À travers l'histoire, « elle a connu des invasions dont le moteur était essentiellement religieux », a-t-il dit, soulignant qu'au cours des débats devraient être évoqués les moyens à mettre en œuvre en vue de préserver ces religions de manière pacifique. Il s'agit également de voir quel serait le type de régime approprié susceptible de les protéger.
Pour le directeur du Centre international des sciences humaines, Adonis Acra, la réflexion est orientée vers les sociétés pluralistes et interculturelles dans lesquelles le contrat social devrait être un contrat « intercommunautaire et non pas fait par des individus ». « Telle est la particularité des sociétés composées », a-t-il dit.
Soulignant l'absence, dans cette région, d'États laïcs dans lesquels peuvent s'épanouir ses composantes plurielles, Michel Meaiki a enfin exprimé l'espoir pour ces sociétés de pouvoir récupérer « les espaces humains communs à l'islam et à la paix, aux chrétiens et aux musulmans, et à l'ensemble des peuples de la région ».

C'est sous le thème des « sociétés pluralistes au Proche-Orient : approche historique et lacunes » qu'ont débuté les travaux de la conférence internationale organisée par le Centre international des sciences humaines de Byblos.Ces travaux viennent compléter les deux conférences précédentes de 2014 et 2015, axées sur les thèmes des sociétés composées et des sociétés...

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