Crise des déchets : pas d'alternative au plan du gouvernement, assure Chehayeb

Le président de la commission ministérielle chargée de l'examen de la crise des déchets, le ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb, a réaffirmé jeudi qu'il n'y avait pas d'alternative au plan de gestion des ordures ménagères adopté par le gouvernement en mars dernier.

"Le plan de gestion des déchets n'est pas un plan idéal, mais il répondait à la crise des déchets qui s'étaient accumulés dans les rues pendant plus de sept mois", a déclaré M. Chehayeb à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk.

Le plan gouvernemental de gestion des déchets prévoit notamment la construction d'une décharge à Bourj-Hammoud-Jdeidé et d'une seconde à Costa Brava (littoral de Choueifate). Des aires de stockage temporaire ont été aménagées près des décharges dont la construction a été entamée récemment par des sociétés privées.

"Tous les ministres du gouvernement ont approuvé ce plan, à l'exception des ministres du Courant patriotique libre (CPL), a-t-il rappelé. Il n'y a pas d'alternative au plan du gouvernement mais nous sommes ouverts à toutes les propositions".

Mercredi, les principaux acteurs concernés par la nouvelle crise née de la fermeture, par la municipalité de Bourj Hammoud, de la route menant à l'aire de stockage temporaire à Bourj Hammoud, se sont réunis au Parlement. Hagop Pakradounian, député et secrétaire général du parti arménien Tachnag, avait claqué la porte de cette réunion, estimant que "Bourj Hammoud ne recevra plus aucun déchet" et appelant "les partis et les blocs parlementaires à assumer la gestion de leurs ordures".

La fermeture de l'aire temporaire de stockage fait elle-même écho à la fermeture, par les manifestants des Kataëb et de la société civile, du chantier de la nouvelle décharge, qu'ils rejettent pour son potentiel de pollution de la mer.