Le bloc parlementaire du Futur a vertement fustigé hier la position du Hezbollah au sujet de l'échéance présidentielle, l'accusant d'imposer aux Libanais le choix entre l'élection du chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, et la vacance institutionnelle.
À l'issue de la réunion du groupe présidée par l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, le député Kazem Kheir a lu un communiqué dénonçant « les agressions violentes contre le courant du Futur et les tentatives d'imposer soit la candidature de Michel Aoun, soit la persistance de la vacance et de la malédiction ».
« Le Hezbollah dénigre l'intelligence des Libanais en accusant le courant du Futur de blocage, alors qu'à ce jour, il s'est abstenu de participer à 42 séances parlementaires consacrées à l'élection d'un chef de l'État », ajoute le texte, qui évoque « une tentative du Hezbollah de changer le système démocratique et la formule du vivre-ensemble ».
Or, poursuit le communiqué, « la clé pour sortir de cette crise provoquée par le Hezbollah est le recours à une élection présidentielle fondée sur les normes démocratiques édictées par la Constitution, seule garante de restituer le véritable esprit du pacte national et de renforcer la stabilité sur tout le territoire ».
Le bloc du Futur a appelé dans ce cadre le parti chiite et le Courant patriotique libre à « se rendre au Parlement pour élire un président de la République selon les règles édictées par le régime démocratique, plutôt que de pratiquer le blocage de minorité », estimant que le chef de l'État, « symbole de l'unité des Libanais et de leur solidarité, ne doit nullement constituer une source de division et de conflit ».
Le bloc parlementaire du Futur a enfin lancé une critique acerbe du « tapage médiatique » que le chef du CPL, Gebran Bassil, a orchestré autour du concept de pacte national, affirmant que le véritable sens de la pratique du consensus réside dans le respect du vivre-ensemble et non à travers « la distribution de malédictions aux Libanais» (en allusion aux propos qu'a tenus la semaine dernière le ministre des Affaires étrangères contre « toute personne qui essaie de bouter le CPL hors de la présidence de la République et du gouvernement »).
Liban - Crise présidentielle
Pour le Futur, le Hezbollah veut imposer le choix : l’élection de Aoun ou la vacance
OLJ / le 31 août 2016 à 00h00
commentaires (4)
NON LE CHOIX... L,ULTIMATUM ! OU AOUN OU PERSONNE ! MAIS AVEC VOTRE HEBETUDE QUATORZISTE... MESSIEURS DU QUATORZIEME PARALLELE DE L,HEBETUDE MARSIENNE... VOUS EXECUTEZ BETEMENT LE JEU QUI VOUS VISE... TOUT COMME LES REGIONAUX EXECUTENT TOUT BETEMENT LE COMPLOT OURDI CONTRE EUX... SEULE, L,ECHELLE CHANGE ...
JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA
13 h 37, le 31 août 2016