Les conclusions du rapport "sont basées entièrement sur des déclarations faites par des témoins présentés par les groupes armés terroristes", a déclaré M. Jaafari à la presse après une réunion du Conseil de sécurité consacrée à l'examen du rapport.
"En conséquence, ces conclusions manquent totalement de preuves matérielles (établissant) que du gaz de chlore a été utilisé, qu'il s'agisse d'échantillons ou de rapports médicaux", a-t-il affirmé.
Le gouvernement syrien estime cependant qu'il faut continuer l'enquête sur les cas présumés d'attaques chimiques cités dans le rapport. "Nous devons connaitre la vérité sans que ces incidents soient manipulés à des fins politiques", a ajouté l'ambassadeur auprès des Nations unies.
Les enquêteurs ont conclu que des hélicoptères militaires syriens avaient répandu du gaz de chlore sur au moins deux localités de la province d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, à Talmenes le 21 avril 2014 et Sarmin le 16 mars 2015.
Le groupe Etat islamique a de son côté utilisé du gaz moutarde à Marea (gouvernorat d'Alep, nord) le 21 août 2015, affirme le rapport.
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