Hassan Fadlallah, président de la commission parlementaire des Télécoms et député du Hezbollah, a tiré hier à boulets rouges sur le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui a condamné lundi à une amende de 20 000 euros (environ 22 500 dollars) le rédacteur en chef du quotidien al-Akhbar, proche du parti chiite, Ibrahim Mohammad Ali el-Amine, et à une amende de 6 000 euros (environ 6 700 dollars) la société éditrice du journal, Akhbar Beirut.
Le quotidien a été reconnu coupable d'outrage pour avoir publié des informations sur des témoins confidentiels dans le cadre des procédures concernant l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
« Nous réitérons notre position en rappelant que le TSL n'a aucune légalité parce qu'il nous a été imposé de l'extérieur », a affirmé M. Fadlallah, estimant que « le jugement à l'encontre d'al-Akhbar est une atteinte à la souveraineté nationale et à la liberté de la presse ».
« Le tribunal a prouvé qu'il s'est transformé en outil de chantage qui tente de faire obstacle à la vérité, mais ses décisions n'empêcheront pas les Libanais de s'exprimer en toute liberté », a encore dit le député.
Liban - Affaire « al-Akhbar »
Le Hezbollah qualifie le jugement du TSL d’« atteinte à la souveraineté nationale »
OLJ / le 31 août 2016 à 00h00
commentaires (4)
Même tarif ici aussi , si on critique le machin on est pas publié . Alors je fais l'inverse , oui ferme ta gueule Fadlala , le tsl c'est parole d'évangile et lettre du Coran ouais... je vais être publié ...
FRIK-A-FRAK
13 h 47, le 31 août 2016