Cinq minutes de culture !

5 de PIC, ou les 5 minutes de Pictogram, va présenter en français chaque semaine sur Télé-Liban l'œuvre d'un peintre, sculpteur ou photographe libanais au Liban ou dans le monde, et, de manière exceptionnelle, d'un artiste de renommée internationale exposant à Beyrouth.
La diffusion du pilote aura lieu aujourd'hui samedi à 18h15 sur TL et chaque samedi à la même heure. Née en 2013, la Fondation RAM pour la promotion de l'art et la culture au Liban soutient la création artistique libanaise et publie annuellement Pictogram, revue francophone à but non commercial. Trois, questions à Randa Sadaka, rédactrice en chef de la revue, pour en savoir plus.

Pourquoi le mook Pictogram se réinvente-t-il en un format audiovisuel court ?
La création artistique libanaise justifie une diversification de support et explique l'orientation audiovisuelle prise par la revue de la Fondation RAM. 5 de PIC ne couvre pas l'actualité des expositions au Liban, mais choisit de déchiffrer l'œuvre d'un peintre, sculpteur ou photographe, explorant notre riche patrimoine artistique. La revue Pictogram sera désormais offerte avec un CD reprenant les épisodes de l'année écoulée déjà diffusés.

(Lire aussi : Tripoli, belle de jour)

Quels sont les thèmes des trois premiers épisodes ?
Notre premier coup de projecteur met en lumière le joyau du patrimoine culturel libanais : le Musée national de Beyrouth. 5 de PIC y célèbre la mosaïque Calliope et les 7 sages et son emblématique muse. La toile de Omar Ounsi, Jeunes femmes visitant une exposition, fait l'objet du sujet du deuxième épisode avec une mise en exergue des contrastes sociologiques de la société libanaise. Enfin, le troisième thème traité par 5 de PIC, Le Pays chaud de Chafic Abboud, interroge les éléments de narration plaqués aux bords de la toile.

Comment se déroule la fabrication d'un épisode ?
Les sujets des 52 épisodes – artistes et œuvres, soit le programme pour une année –
ont été proposés par Aïda Kassab et moi-même, puis validés par la RAM et TL. Concrètement, nous filmons les pièces sélectionnées sur le terrain, notamment au Musée national de Beyrouth, au musée Sursock, ou au musée Rose et Shaheen Saleeby de l'AUB. Les collections d'Abraham Karabajakian et Roger Akoury – Espace KA – de Samir Abillama, de Nagi Skaff et de la Bank Audi nous ouvrent leurs portes. Les familles des artistes nous autorisent à photographier certaines œuvres méconnues. Citons à ce titre Hani Farroukh, fils de Moustapha Farroukh, ou Christine Abboud, fille de Chafic Abboud. Dans le travail d'enquête que constitue ce programme, je suis parfois éclairée par les informations de l'historienne de l'art Juliette Noujaim, du galeriste Saleh Barakat ou du consultant et expert en art contemporain Johnny Sarkis.

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L'équipe
Coproducteurs : fondation RAM et Télé-Liban
Rédactrice en chef et présentatrice : Randa Sadaka
Directrice de création : Aïda Kassab
Réalisateur : Bassem Jaber – TL
En association avec le ministère libanais de la Culture et l'Institut français.