Rechercher
Rechercher

Auto - Jeux olympiques - Éclairage

Quel avenir pour le rugby et le golf aux JO ?

Pour leur retour aux Jeux, après un siècle d'absence, le rugby et le golf ont dû faire leurs preuves à Rio, en attendant la réapparition du base-ball à Tokyo et l'entrée de sports censés donner un coup de jeune au programme olympique, comme le surf, l'escalade et le skateboard.
« Sur le plan sportif, le tournoi de rugby (à VII) a été extrêmement réussi et l'engouement populaire a grimpé tout au long de la compétition, au point d'avoir 15 000 spectateurs pour la finale, dans un pays sans culture de ce sport » : ancien président de World Rugby, le Français Bernard Lapasset, qui s'est battu bec et ongles pour cette cause, dresse un bilan largement positif du retour du rugby dans le concert olympique. Le rugby, alors disputé par équipe de 15 joueurs, avait déjà goûté la ferveur olympique à quatre reprises, entre 1900 et 1924. Admis pour Rio, il a la garantie d'être présent à Tokyo, tout comme le golf. Puis, le CIO effectuera un large réexamen de l'ensemble du programme olympique.
Avec un triomphe final des Fidji, pour la première médaille olympique de l'histoire de cet archipel du Pacifique, et des demi-finales représentant quatre continents (Fidji-Japon et Grande-Bretagne-Afrique du Sud), « le rugby a montré toute son universalité », ajoute M. Lapasset, mettant en avant l'un des premiers critères pris en compte par le CIO lorsqu'il s'agit d'évaluer un sport. « Nous avons reçu un retour très positif du CIO après que Thomas Bach et 15 membres du CIO eurent assisté à la finale », assure le Français, désormais promoteur en chef de la candidature parisienne pour les JO 2024.
Le golf n'avait, lui, pas vraiment manqué au monde de l'olympisme depuis 1904, et il n'était pas spécialement attendu à Rio, en l'absence notamment du top 4 mondial, l'Australien Jason Day, les Américains Dustin Johnson et Jordan Spieth, et le Nord-Irlandais Rory McIlroy. Avec 12 000 spectateurs au dernier jour, disputé à guichets fermés, le tournoi masculin, sur un parcours construit pour l'occasion, a plutôt séduit les cariocas et le vainqueur, le Britannique Justin Rose, qui n'a pas caché son émotion en succédant au Canadien George Lyon, titré 112 ans plus tôt.
Mais contrairement au rugby à VII, qui présentait la crème de son sport, dont « la grande équipe des Blacks », insiste M. Lapasset, seuls huit des 20 meilleurs golfeurs mondiaux ont foulé les greens de Rio, les absents prétextant pour la plupart la crainte du virus Zika. Le vainqueur chez les hommes, Rose (12e mondial), comme chez les femmes, la Sud-Coréenne Park In-bee (5e mondiale), apportent toute leur légitimité au tournoi. À Tokyo, dans quatre ans, dans un pays extrêmement connaisseur en la matière, le plateau devra vraiment être à la hauteur.
Les Japonais, qui en sont fanatiques, auront également le plaisir de retrouver le base-ball/softball, déjà au programme des JO de 1992 à 2008. Le CIO a également avalisé l'entrée en 2020 de l'escalade, du karaté, du skateboard et du surf. Un moyen de toucher une audience plus jeune et plus large, et de développer les revenus.

(Source : AFP)

Le drapeau olympique de retour à Tokyo après un demi-siècle

Après avoir fait ses adieux à Rio de Janeiro, le drapeau olympique est arrivé hier à Tokyo, ville hôte des prochains Jeux olympiques d'été en 2020, avec l'espoir de réitérer le succès de 1964. L'étendard frappé de cinq anneaux avait été remis par le maire de Rio, Eduardo Paes, à Yuriko Koike, gouverneure de Tokyo, lors de la cérémonie de clôture des Jeux 2016 dimanche soir, tandis que le Premier ministre japonais Shinzo Abe apparaissait grimé en Super Mario pour vanter l'influence de l'archipel dans le monde. « Il paraît lourd (le drapeau), mais il ne l'est pas tant que ça. En revanche, je ressens tout le poids de la responsabilité qu'il implique », a commenté à sa descente d'avion à Tokyo Mme Koike, élue fin juillet à la tête de l'immense capitale nipponne de 13,6 millions d'habitants. « Je suis ravie de ramener le drapeau plus de 50 ans après les JO de 1964 », a-t-elle ajouté, promettant des Jeux « merveilleux ». La bannière olympique partira bientôt en tournée à travers le Japon.

Un évêque argentin dénonce une « culture de la fornication » à Rio

Un évêque argentin a estimé qu'une « culture de la fornication » avait régné durant les JO de Rio dans le village olympique, pointant la distribution de 450 000 préservatifs. « Quarante-deux préservatifs pour chaque athlète, pendant 17 jours de compétitions. La préparation (des compétitions) requiert l'abstinence, c'est logique, mais, après chaque compétition, "on baise athlétiquement" », s'indigne, dans une tribune publiée dans le quotidien El Dia, l'archevêque de La Plata, le très conservateur Hector Aguer. « La culture de la fornication qui se répand sans aucun scrupule est un signe de déshumanisation (...), de conduite animale », poursuit le prélat. Récemment présenté par la revue argentine Noticias comme un « ennemi historique » du pape François, Mgr Aguer s'offusque ensuite de la publication dans la presse d'articles sur les jeunes femmes « qui changent de "fiancé" cinq ou six fois par an ». « On suppose qu'ils ne se donnent pas rendez-vous pour lire la Bible », s'indigne-t-il encore.

Pour leur retour aux Jeux, après un siècle d'absence, le rugby et le golf ont dû faire leurs preuves à Rio, en attendant la réapparition du base-ball à Tokyo et l'entrée de sports censés donner un coup de jeune au programme olympique, comme le surf, l'escalade et le skateboard.« Sur le plan sportif, le tournoi de rugby (à VII) a été extrêmement réussi et l'engouement populaire a...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut