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Moyen Orient et Monde - Arrêt sur image

Omrane, 4 ans, symbole de la violence aveugle de la guerre en Syrie

Assis dans une ambulance, couvert de sang et de poussière, le petit Omrane fixe, abasourdi, l'objectif du photographe Mahmoud Raslan, quelques minutes après avoir échappé à un raid sur sa maison dans la ville syrienne d'Alep. « J'ai pris beaucoup de photos d'enfants morts ou blessés par les raids qui s'abattent au quotidien » sur la partie rebelle d'Alep, deuxième ville d'un pays ravagé par plus de cinq ans de guerre, raconte à l'AFP Mahmoud Raslan, joint par téléphone depuis Beyrouth. « D'habitude, ils sont soit évanouis, soit en pleurs. Mais Omrane était là, sans voix, le regard vide, c'était comme s'il ne comprenait pas très bien ce qui venait de lui arriver », affirme ce photographe de 27 ans.
La photo, qui immortalise ce moment tragique, a bouleversé les réseaux sociaux.
Sur une vidéo tournée par le réseau de militants de l'Aleppo Media Center (AMC), on voit le petit Omrane s'essuyer le front ensanglanté avec la main. Il regarde ensuite sa main et, incrédule, il l'essuie sur son siège.
Omrane « résume la souffrance des enfants à Alep, soumis aux bombardements jusque dans leurs maisons », souligne Mahmoud. « Omrane était en état de choc car un mur s'était effondré sur lui et sa famille », explique Mahmoud. « Cet enfant, comme tous les enfants en Syrie, est le symbole de l'innocence. Il n'a rien à voir avec la guerre », déplore Mahmoud.
HO/AMC/AFP

Assis dans une ambulance, couvert de sang et de poussière, le petit Omrane fixe, abasourdi, l'objectif du photographe Mahmoud Raslan, quelques minutes après avoir échappé à un raid sur sa maison dans la ville syrienne d'Alep. « J'ai pris beaucoup de photos d'enfants morts ou blessés par les raids qui s'abattent au quotidien » sur la partie rebelle d'Alep, deuxième ville d'un pays...

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