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Venezuela : Amnesty dénonce la condamnation en appel de l'opposant Leopoldo Lopez

L'ONG Amnesty International a dénoncé samedi la décision de la justice vénézuélienne de confirmer la condamnation à 14 ans de prison de Leopoldo Lopez, figure de l'opposition au président Nicolas Maduro, évoquant une "chasse aux sorcières".

La décision de la cour d'appel, rendue vendredi, "est une nouvelle tache dans les tragiques archives des droits de l'homme du pays", a indiqué Amnesty dans un communiqué. M. Lopez est "victime d'une vicieuse +chasse aux sorcières+ (menée) contre quiconque se trouve être en désaccord avec le gouvernement du Venezuela", a estimé Carolina Jimenez, directrice adjointe du programme Recherches pour la région des Amériques à Amnesty, citée dans le communiqué.

Agé de 45 ans, le dirigeant du parti Voluntad Popular ("Volonté populaire" en espagnol) avait été condamné en première instance en 2015 à près de 14 ans de prison pour son rôle présumé dans les manifestations antigouvernementales entre février et mai 2014, qui avaient fait 43 morts, selon le bilan officiel.
Cette peine a été confirmée en appel vendredi. Dans son communiqué, Amnesty estime que M. Lopez est un "prisonnier d'opinion et doit être libéré immédiatement et sans condition" car la procédure qui le vise "pourrait avoir une motivation politique".

Dénonçant une décision "totalement injuste", l'avocat de l'opposant, Juan Carlos Gutiérrez" a indiqué vendredi qu'un pourvoi en cassation serait formé dans les 15 jours suivants et que l'affaire serait présentée devant les Nations unies. "Il s'agit assurément d'un procès politique. Malheureusement, l'intérêt du gouvernement prime sur le système de justice", a-t-il ajouté, accusant la justice d'être au service du gouvernement.

L'ONG Amnesty International a dénoncé samedi la décision de la justice vénézuélienne de confirmer la condamnation à 14 ans de prison de Leopoldo Lopez, figure de l'opposition au président Nicolas Maduro, évoquant une "chasse aux sorcières".La décision de la cour d'appel, rendue vendredi, "est une nouvelle tache dans les tragiques archives des droits de l'homme du pays", a indiqué...