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Liban

Ils ont dit au sujet du dialogue national...

Marwan Hamadé: « Le dossier de la présidence n’est pas mûr pour imposer un candidat unique sans un combat démocratique à l’hémicycle. »

• Anouar el-Khalil, au cours d'une visite au village de Aïn Kania : « Les protagonistes du dialogue doivent être à la hauteur des aspirations des gens, ainsi que de leurs attentes à caractère économique et sécuritaire qui ont atteint un seuil dangereux. »

• Marwan Hamadé, député du bloc parlementaire de la Rencontre démocratique, à la Voix du Liban 100,3-100,5 : « On ne peut pas sonner le glas de la conférence du dialogue national ni être aussi pessimiste, d'autant que la première séance a essayé d'avaliser le package deal proposé par le président de la Chambre, Nabih Berry. Mais il est évident que ni le dossier de la présidence n'est mûr pour imposer un candidat unique sans un combat démocratique à l'hémicycle, ni celui de la loi électorale. (...) La proposition des Kataëb concernant une loi électorale basée sur une circonscription uninominale non confessionnelle pourrait être la meilleure. Toutefois, un ou deux jours de dialogue ne permettront pas aux protagonistes de parvenir à une solution à ce dossier. (...) Ce qui empêche l'élection d'un président, c'est le boycott des séances électorales par le Hezbollah et le Courant patriotique libre. (...) Au cas où le dialogue échouerait, le gouvernement restera chancelant et poursuivra ses activités comme il le fait actuellement. Il est certain que le mandat du commandant en chef de l'armée va être prolongé et que le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, gardera son poste pour éviter que le cours de la livre ne s'effondre. »

• Jean Oghassabian, député du bloc parlementaire du Futur, dans une déclaration à la Voix du Liban 93,3: « Le fait de faire primer le dossier de la loi électorale sur celui de la présidentielle à la table du dialogue national est dangereux. (...) C'est comme si les protagonistes du dialogue avouaient leur échec à parvenir à un accord concernant l'élection d'un président. (...) La clé de la solution au Liban reste l'élection d'un chef de l'État qui redynamisera les institutions. (...) La conférence de dialogue national n'aboutira pas à des solutions tant que chacun campe sur ses positions. (...) Toutefois, le fait que les différentes parties politiques se mettent ensemble est une chose importante qui contribue à briser la glace et à faire baisser les tensions politiques. (...) La question de la présidence est liée à la crise syrienne et à la présidentielle américaine. »

• Mohammad Kabbani, député du bloc parlementaire du Futur, dans une déclaration : « Le retour à l'accord de Taëf est un retour à l'essence. L'accord de Taëf n'a jamais été une solution passagère ou un arrangement temporaire, mais il a été un renouvellement du Liban et de son indépendance. (...) Le système des deux conseils prévus dans l'accord de Taëf ouvre une fenêtre sur l'avenir par le biais d'un Parlement non confessionnel. Il apporte aussi des solutions aux appréhensions confessionnelles à travers un Sénat représentant les différentes communautés du Liban. (...) En cas de bonne foi, il n'est pas difficile que les dirigeants libanais appliquent l'accord de Taëf et proposent des projets clairs, auxquels s'ajoute la question de la décentralisation administrative qui garantit le développement équitable aux différentes régions. »

• Anouar el-Khalil, au cours d'une visite au village de Aïn Kania : « Les protagonistes du dialogue doivent être à la hauteur des aspirations des gens, ainsi que de leurs attentes à caractère économique et sécuritaire qui ont atteint un seuil dangereux. »
• Marwan Hamadé, député du bloc parlementaire de la Rencontre démocratique, à la Voix du Liban 100,3-100,5 : « On ne...

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