Tony Parker a une fois de plus régalé les spectateurs. Le meneur des Spurs, tout récent All-Star, s’est fendu de 31 points (et ce pour la cinquième fois de sa carrière), 7 passes, 2 rebonds, une interception et n’a pas perdu un seul ballon, le tout en seulement 28 minutes de présence sur le parquet du Staples Center. Du grand art, dans la droite lignée de son énorme saison (21 points, 7,7 pds de moyenne jusque-là). Danny Moloshok/Reuters
Si besoin était, Miami et San Antonio ont rappelé qu’ils étaient bien les leaders incontestés des deux conférences, Est et Ouest.
Le Heat, tout d’abord, en atomisant Chicago dans sa salle (67-86). Les Floridiens ont construit leur 9e succès de rang grâce au maçon LeBron James. Même si sa fabuleuse série de matches à 30 points a pris fin la rencontre précédente (24 contre Atlanta), The Chosen One est resté sur des bases élevées : 26 points, 12 rebonds, 7 passes et 2 interceptions. Particulièrement solide en défense, Miami a laissé son hôte n’inscrire que 13 points dans le 2e quart temps, pour mener sereinement 35-45 à la pause.
Preuve que Chicago n’y était pas ? Le terrible 3/12 de Luol Deng au shoot, ou encore les 27 pertes de balle des Bulls, record historique de la saison depuis 2004 ! Évidemment, difficile d’envisager dans ces conditions un succès face à Dwyane Wade (17 points-8 rebonds) ou encore Chris Bosh (12 points-4 rebonds), même si Joakim Noah, fidèle à lui-même, s’est démultiplié aux quatre coins du terrain (12 points, 8 rebonds, 8 pds, 3 int, 2 co). « On a tous eu la même vision quant à la façon dont cette équipe doit vraiment fonctionner ensemble. Il n’y a pas de limite. Nous pouvons continuer à nous améliorer encore. Nous pouvons continuer à mieux jouer ensemble. Notre défense peut continuer à s’améliorer. Si nous voulons gagner en play-offs, il le faudra en tout cas », commentait Bosh, déjà tourné vers la post-season.
Les Spurs pas en reste
Côté Spurs, la donne a été identique, sur le parquet des Clippers (90-116). Les Texans n’ont jamais réellement été mis en difficulté.
Ils le doivent en grande partie à Tony Parker. Cela n’était pourtant pas gagné, car tout leader qu’il est, San Antonio s’était déjà incliné par deux fois cette saison contre les Clippers. Mais le choc entre « TiPi » et Chris Paul a cette fois nettement tourné en faveur du Français.
Il faut dire qu’avec l’adresse de ces Spurs-là, difficile d’être au niveau. La formation de Gregg Popovich tournait ainsi à 63 % au shoot à la mi-temps (43-58) ! Peut-être inspiré par les visiteurs d’un soir, un fan s’offrait une voiture en cadeau à la mi-temps en réussissant un shoot du milieu du terrain.
À croire que les Clippers n’étaient, eux, pas capables de se mettre au niveau de leur supporter, puisque la deuxième moitié du match était tout aussi malheureuse pour Matt Barnes (18 points), Blake Griffin (17 points) et Jamal Crawford (15 points), bien mal avisés face à la justesse des tirs texans. L’écart grimpait inexorablement (53-81), ce qui permettait aux Spurs de faire jouer du monde, Bonner, Jackson, Diaw, De Colo et Ginobili ayant tous au minimum un quart d’heure au compteur. C’est le 5e succès de suite des Spurs, le 22e en déplacement, soit autant de victoires qu’à domicile !
Le Heat, tout d’abord, en atomisant Chicago dans sa salle (67-86). Les Floridiens ont construit leur 9e succès de rang grâce au maçon LeBron James. Même si sa fabuleuse série de matches à 30 points a pris fin la rencontre précédente (24 contre Atlanta), The Chosen One est resté sur des bases élevées : 26 points, 12 rebonds, 7 passes et 2 interceptions. Particulièrement solide en défense, Miami a laissé son hôte n’inscrire que 13 points dans le 2e quart temps, pour mener sereinement 35-45 à la pause.
Preuve que Chicago n’y était pas ? Le terrible 3/12 de Luol Deng au shoot, ou encore les 27 pertes de balle des Bulls, record historique de la saison depuis 2004 ! Évidemment, difficile d’envisager dans ces conditions un succès face à Dwyane Wade (17 points-8 rebonds) ou encore Chris Bosh (12 points-4 rebonds), même si Joakim Noah, fidèle à lui-même, s’est démultiplié aux quatre coins du terrain (12 points, 8 rebonds, 8 pds, 3 int, 2 co). « On a tous eu la même vision quant à la façon dont cette équipe doit vraiment fonctionner ensemble. Il n’y a pas de limite. Nous pouvons continuer à nous améliorer encore. Nous pouvons continuer à mieux jouer ensemble. Notre défense peut continuer à s’améliorer. Si nous voulons gagner en play-offs, il le faudra en tout cas », commentait Bosh, déjà tourné vers la post-season.
Les Spurs pas en reste
Côté Spurs, la donne a été identique, sur le parquet des Clippers (90-116). Les Texans n’ont jamais réellement été mis en difficulté.
Ils le doivent en grande partie à Tony Parker. Cela n’était pourtant pas gagné, car tout leader qu’il est, San Antonio s’était déjà incliné par deux fois cette saison contre les Clippers. Mais le choc entre « TiPi » et Chris Paul a cette fois nettement tourné en faveur du Français.
Il faut dire qu’avec l’adresse de ces Spurs-là, difficile d’être au niveau. La formation de Gregg Popovich tournait ainsi à 63 % au shoot à la mi-temps (43-58) ! Peut-être inspiré par les visiteurs d’un soir, un fan s’offrait une voiture en cadeau à la mi-temps en réussissant un shoot du milieu du terrain.
À croire que les Clippers n’étaient, eux, pas capables de se mettre au niveau de leur supporter, puisque la deuxième moitié du match était tout aussi malheureuse pour Matt Barnes (18 points), Blake Griffin (17 points) et Jamal Crawford (15 points), bien mal avisés face à la justesse des tirs texans. L’écart grimpait inexorablement (53-81), ce qui permettait aux Spurs de faire jouer du monde, Bonner, Jackson, Diaw, De Colo et Ginobili ayant tous au minimum un quart d’heure au compteur. C’est le 5e succès de suite des Spurs, le 22e en déplacement, soit autant de victoires qu’à domicile !
Si besoin était, Miami et San Antonio ont rappelé qu’ils étaient bien les leaders incontestés des deux conférences, Est et Ouest. Le Heat, tout d’abord, en atomisant Chicago dans sa salle (67-86). Les Floridiens ont construit leur 9e succès de rang grâce au maçon LeBron James. Même si sa fabuleuse série de matches à 30 points a pris fin la rencontre précédente (24 contre...