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Sport - Football - Ligue des champions

L’AC Milan fait la leçon à Barcelone et prend une sérieuse option sur les quarts de finale

L’AC Milan a donné une leçon d’efficacité au FC Barcelone (2-0), qui a monopolisé pour rien le ballon pendant 90 minutes, hier à Milan, en 8es de finale aller de Ligue des champions.

De retour en grande forme, le Ghanéen Suleiman Muntari crucifie Valdes d’une superbe reprise à la rentrée de la surface et offre le but du break à Milan face à une bien timide équipe du Barça. Giuseppe Cacace/AFP

Dominer ne sert à rien, il faut marquer. Le Barça devra méditer ce théorème du football italien pour le match retour, le 12 mars au Camp Nou. Car sans les inspirations du soliste argentin, il s’est compliqué la route vers un nouveau triplé.
Milan, ultradéfensif, a marqué sur un de ses rares ballons grâce à Kevin-Prince Boateng (57), et a dégoûté les Catalans d’un second but en contre, signé Sulley Muntari (81).
Le premier est entaché d’une main – involontaire – de Cristian Zapata. Sur une frappe puissante de Riccardo Montolivo après une combinaison sur coup franc, le Colombien a touché le ballon, bras écarté, qui est revenu dans les pieds de Boateng, dont la frappe du gauche a trompé Victor Valdès.
Le Ghanéen, petit à petit de retour vers la grande forme, avait déjà marqué un but d’anthologie lors du match de poules entre les deux équipes la saison dernière, gagné 3-2 par le Barça à Milan.
Les Barcelonais ont râlé pour la main de Zapata, et Gerard Piqué a même écopé d’un avertissement.
Milan a frappé une seconde fois, quand le Barça poussait pour égaliser, un but amené par Mbaye Niang (18 ans), relayé par le nouveau héros local, Stephan el-Shaarawy, et signé Muntari.
Pour son premier match de Ligue des champions, le jeune Français, entré pour le dernier quart d’heure à la place d’un Giampaolo Pazzini épuisé, a servi avec beaucoup de sang-froid el-Shaarawy, et le « Pharaon » a parfaitement préparé la volée du gauche de Muntari.
Malgré leur possession de balle deux tiers-un tiers, les Catalans n’ont vraiment tiré au but qu’à la 76e, une frappe d’Andrès Iniesta de peu à côté du poteau.

Messi étouffé
Les tifosi avaient placé ce choc aux vingt coupes d’Europe (9 pour le Milan, 11 pour le Barça) sous le signe de l’histoire, rendant hommage au fondateur du club, l’Anglais Hubert Kipling (en 1899), en déployant avant match un immense portrait recouvrant la Curva Sud.
Mais c’est surtout l’histoire du « catenaccio » que les Milanais ont illustrée, défendant parfois à dix sur une bande de dix mètres devant la surface de Christian Abbiati.
Massimiliano Allegri avait choisi la même technique qu’au match aller en quarts de finale l’an dernier (0-0) : attendre, reculer et piquer très vite en contre.
Le Milan n’a pas opté pour le marquage individuel sur Lionel Messi, surveillé collectivement et alternativement, par Massimo Ambrosini et Muntari en premier rideau, et la charnière Philippe Mexès-Zapata en second.
Les « Rossoneri » s’étaient déjà créé la meilleure occasion de la première période, gâchée par un contrôle bêtement trop long d’el-Shaarawy sur une contre-attaque qui devait le conduire au duel avec Valdès (16). Sur le corner suivant, une demi-volée de Boateng a frôlé le cadre.
Le Milan a reculé de plus en plus, la configuration attaque-défense frôlant parfois la caricature.
Mais Messi n’y était pas, étouffé par la cage. Ses tentatives de dribbles se sont fracassées sur les barreaux, et il a envoyé un coup franc complètement dans les gradins (63).
Signe de leur absence de sérénité, les Catalans n’ont pas rendu le ballon après un contact violent entre Carlès Puyol et Pazzini à l’heure de jeu qui allait profiter à l’attaquant rossonero. Les Catalans ont déclenché une gigantesque bronca de San Siro pour ce manque de fair-play.
Le Milan, lui, a parfaitement préparé son derby contre l’Inter dimanche.
San Siro n’a pas fini de vibrer !
(Source Reuters)

Schalke tient bon face à Galatasaray

Schalke 04 a pris une légère option pour la qualification en ramenant d’Istanbul un précieux match nul 1-1 face à Galatasaray hier lors du deuxième match de la soirée des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.
La soirée avait bien commencé pour Galatasaray, qui s’est découvert un nouveau tandem de choc avec sa nouvelle et prestigieuse recrue Didier Drogba à l’origine de nombreuses actions dangereuses et le véloce Burak Yilmaz à la conclusion.
La paire gagnante a cosigné le premier but des Rouge et Jaune à la 12e. L’international ivoirien faisait valoir sa vision du jeu en transmettant un bon ballon à Inan. Le milieu turc servait ensuite Burak dans la surface allemande pour une exécution en bonne et due forme de Hildebrand, après avoir éliminé Höwedes d’un lob sur aile de pigeon.
Le canonnier turc a ainsi rejoint Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs de la C1, avec sept réalisations.
Mais face à la pression constante des Allemands – Huntelaar a manqué de peu l’égalisation de la tête dès la 15e –, la défense stambouliote, réputée friable, finissait par céder, laissant Farfan et Jones partir en contre à deux contre un.
L’action se concluait sur un but de Jones (1-1, 45), qui vengeait ainsi un avertissement pour simulation qui l’empêchera de participer au match retour.
À la reprise, l’autre renfort de luxe de Galatasaray, le Néerlandais Wesley Sneijder, très discret, restait dans les vestiaires, remplacé par le Marocain Nordin Amrabat.
Drogba, qu’on pensait en petite forme après une demi-saison passée dans le championnat chinois sous les couleurs du Shanghai Shenhua, a tenu pour sa part les 90 minutes.
Mais malgré quelques nouvelles fulgurances Drogba-Burak – tir bloqué par Hildebrand (64), tentative trop croisée (76) –, la formation turque laissait en deuxième période Schalke prendre l’ascendant et tenir un score qui lui laisse ouvert tous les espoirs. Huntelaar manquait même de peu de donner l’avantage à son équipe, mais il dévissait sa reprise devant le but (74).

Les résultats

Galatasaray (Tur)-Schalke 04 (All) 1-1
AC Milan (Ita)-FC Barcelone (Esp) 2-0.

Déjà joués
Celtic Glasgow (Éco)-Juventus (Ita) 0-3
Valence (Esp)-Paris SG (Fra) 1-2
Shakhtar Donetsk (Ukr)-Dortmund (All) 2-2
Real Madrid (Esp)-Manchester United (G-B) 1-1
Arsenal (G-B)-Bayern Munich (All) 1-3
FC Porto (Por)-Malaga (Esp) 1-0.
Dominer ne sert à rien, il faut marquer. Le Barça devra méditer ce théorème du football italien pour le match retour, le 12 mars au Camp Nou. Car sans les inspirations du soliste argentin, il s’est compliqué la route vers un nouveau triplé.Milan, ultradéfensif, a marqué sur un de ses rares ballons grâce à Kevin-Prince Boateng (57), et a dégoûté les Catalans d’un second but en...

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