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Sport

Un classique PSG-OM à l’accent anglais

Joey Barton pourrait retrouver son compatriote David Beckham (photo) lors du clasico de la L1. Mais pour le milieu de terrain anglais de Marseille, Beckham est désormais davantage une star « en dehors du terrain ».  Gonzalo Fuentes/Reuters

Le « clasico » français entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille pourrait prendre dimanche un petit accent anglais avec la possible confrontation entre David Beckham et Joey Barton.
Tout oppose le « bad boy » originaire de la banlieue de Liverpool et l’icône du football britannique, à l’exception d’une chose : ce sera, pour les deux joueurs, la première fois qu’ils fouleront la pelouse dans le cadre d’un duel qui enflamme régulièrement le football français.
« Nous sommes totalement à l’opposé, Beckham et moi. Je le prends plutôt comme un compliment », glisse le milieu de terrain de l’OM. « Parfois, j’aimerais bien avoir droit à un peu de la presse positive qu’il a, mais je n’envie pas l’intrusion des médias dans sa vie privée. »
Joey Barton, qui a manqué la double confrontation cette saison entre l’OM et le PSG, n’hésite pas à tacler haut son compatriote en minimisant le bénéfice de sa présence dans les rangs adverses.
« Sans lui manquer de respect, il ne fait plus aussi peur que lorsqu’il jouait en Premier League. Ce serait un peu naïf de notre part de nous concentrer sur lui, dit le milieu anglais. Le PSG a beaucoup de stars, Beckham en est une de plus mais, sur le terrain, ce n’est pas notre plus grande inquiétude. »
Joey Barton ne nourrit pas davantage d’appréhension sur l’ambiance sulfureuse qui entoure généralement les rencontres entre les deux clubs.
« Je suis un joueur expérimenté, je connais la musique des derbies. J’ai joué des City-United, des Sunderland-Newcastle, des Queens Park Rangers-Chelsea. L’ambiance et l’atmosphère électrique ne me dérangent pas, pour moi c’est la normalité. »

« Bad boy »
Pour cette rencontre, qu’il considère comme le « plus grand match d’Europe du week-end », Barton veillera seulement à « contrôler (ses) émotions ».
« Ça n’est pas forcément le plus facile. La dernière fois que je n’ai pas réussi à le faire, cela m’a coûté douze matches de suspension », confie-t-il.
Prêté une saison par les Queens Park Rangers, l’Anglais a débarqué en septembre dans la cité phocéenne, précédé d’une réputation de « bad boy » bâtie autant sur ses accès de violence hors du terrain que sur ses coups de sang sur le pré ou à l’entraînement.
Il est arrivé en France lesté d’une lourde suspension pour avoir donné un coup de genou à Sergio Agüero et tenté de mettre un coup de tête à Vincent Kompany lors de l’ultime match de la saison dernière entre les QPR et Manchester City.
Il a ainsi manqué huit matches de championnat et un de Coupe de la Ligue.
Depuis, Joey Barton s’est racheté une conduite, à peine égratignée par une suspension qu’il met sur le compte de son « manque de culture » du corps arbitral français, et découvert une passion pour Marseille au point d’envisager de transformer son prêt en transfert définitif.
« Il me reste deux ans de contrat aux QPR, mais je ne me vois pas rejouer pour eux. Même si le championnat anglais me manque, j’aimerais rester à l’OM. Mais, pour l’instant, on n’en a pas parlé. On a encore des ambitions pour le titre, toutes les rumeurs de transfert peuvent attendre », conclut le milieu de terrain.
(Sources : agences)
Le « clasico » français entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille pourrait prendre dimanche un petit accent anglais avec la possible confrontation entre David Beckham et Joey Barton.Tout oppose le « bad boy » originaire de la banlieue de Liverpool et l’icône du football britannique, à l’exception d’une chose : ce sera, pour les deux joueurs, la première fois...

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