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Sport - Basket-ball - NBA

All Star Game : Noah, le fil de fer, a pris une sacrée épaisseur

Joakim Noah, fil de fer à ses débuts, a pris une épaisseur insoupçonnable en repoussant à chaque étape de son tumultueux parcours des avalanches de critiques pour se frayer un chemin jusqu’au All Star Game, qu’il a disputé pour la première fois de sa carrière hier à Houston (Texas).

Le pivot des Chicago Bulls a pleinement savouré son premier All Star Game ce week-end à Houston. Le Français qui évolue à l’Est était opposé à son compatriote Tony Parker qui aux côtés notamment de Chris Paul, Blake Griffin et Kevin Durant ont définitivement assis leur domination sur le Week-End All Star offrant une troisième victoire d’affilée pour l’Ouest. Photo Ronald Martinez/AFP

Quand le pivot franco-américain des Chicago Bulls a appris sa sélection pour le « match des étoiles », son mentor Tyrone Green a ressenti « une immense fierté ».
Dans sa maison du Queens, à New York, « coach Green », comme l’appelle Noah, s’est souvenu de sa première rencontre avec ce garçon de 12 ans, si maigre et longiligne que les gamins de son quartier l’avait surnommé « Sticks » (bâtons).
Tout juste arrivé de Paris, l’apprenti basketteur Noah découvrait l’intensité des joueurs de New York. Bousculé, souvent humilié, dépassé, il ne lâchait rien et se battait, déployant une rage de vaincre peu commune.
Tyrone Green a été immédiatement séduit par la hargne de ce gamin atypique par sa soif d’apprendre : « Jo a une volonté, une envie de réussir unique. »
Chaque été alors que son père Yannick l’invite à le rejoindre sur les plages des Bahamas, dans un luxueux Club Med en Asie ou encore sur son bateau en Grèce, Joakim préfère rester chez son coach et s’imposer de rigoureuses sessions d’entraînements dans la chaleur du Queens.
« J’ai vu mon père se lever tôt tous les matins à six heures pour aller courir et souvent j’allais avec lui, j’ai donc compris très vite quelle éthique du travail il fallait avoir pour réussir », assure Joakim Noah.

Deux titres universitaires
Son père a d’ailleurs souvent malaxé les côtes de son rejeton lors de furieux un contre un qui laissaient le jeune Joakim en pleurs. « Je déteste perdre, je rumine ça, j’ai toujours été comme ça », avoue Noah Junior.
Cette rage de vaincre est la base de sa réussite, l’instrument grâce auquel il a fini par dominer les matches de lycée de la métropole new-yorkaise puis s’est imposé dans le championnat universitaire américain (NCAA).
Alors qu’il était jugé trop faible pour briller en NCAA à l’issue de sa première année à l’Université de Floride, il a emmené les « Fighting Gators » au titre les deux années suivantes en se nourrissant des critiques.

Suspendu par ses coéquipiers
Devenu une idole sur le campus Gainesville, il a subitement retrouvé l’anonymat en arrivant en NBA à l’automne 2007.
Chez les Bulls, Noah a du mal à se plier aux rigueurs du professionnalisme et sa personnalité hors norme a irrité : ses coéquipiers sont allés jusqu’à lui infliger une suspension et les journalistes ne l’ont pas raté.
Encore une fois, Noah a absorbé les critiques et réagi. En avril 2009, après un premier tour de play-offs perdu sans démériter en sept matches face à Boston, champion en titre, il comprend ce qu’il lui manque : « Je ne suis pas assez costaud dans la raquette je vais devoir me renforcer musculairement. »
Cet été-là, il installe une salle de musculation dans sa cave et c’est le déclic. Quatre ans plus tard, ce joueur de devoir, infatigable en défense et doté d’une étonnante lecture du jeu, est adoré par ses coéquipiers, détesté par ses adversaires et loué par l’ensemble des coaches de la NBA.
À Chicago, les aficionados des Bulls exultent quand leur pivot se frappe la poitrine du poing droit après une action décisive. En l’absence de la star Derrick Rose, qui se remet d’une blessure au genou, Noah a assumé le leadership des Bulls. Sans lui, Chicago ne peut pas gagner, selon nombre de scouts NBA.
Sa première sélection au All-Star Game, une reconnaissance encore inespérée il y a quelques années, est devenue un accomplissement logique.
« Quand je suis arrivé en NBA, c’était impossible de m’imaginer All Star », souligne Noah, heureux de son passage par Houston : « Là je “kiffe”. »
(Source AFP)

Décès de Jerry Buss, propriétaire des Los Angeles Lakers

Jerry Buss, le propriétaire des Los Angeles Lakers, est décédé hier à l’âge de 80 ans des suites d’un cancer. Il était à la tête de l’équipe californienne depuis 1979. Sous sa direction, les Lakers ont gagné dix fois le championnat NBA (1980, 1982, 1985, 1987, 1988, 2000, 2001, 2002, 2009, 2010) avec une pléiade de joueurs légendaires, tels Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, James Worthy, Kobe Bryant ou encore Shaquille O’Neal, et deux entraîneurs mythiques, Pat Riley et Phil Jackson.
Plus qu’une équipe de basket, Jerry Buss avait mis en place un véritable spectacle, attirant les vedettes de Hollywood, créant aussi le corps des Lakers Girls, les cheerleaders de l’équipe, à une époque où elles n’étaient pas nombreuses en NBA. « J’ai vraiment essayé de créer une image Laker, une identité distincte, avait-il déclaré. Je pense que nous avons réussi. Je veux dire : les Lakers sont vraiment Hollywood. »
David Stern, le « commissioner » de la Ligue proaméricaine, lui a rendu hommage lundi : « Jerry Buss a aidé à mettre en place la Ligue, tel qu’elle est aujourd’hui. Il nous a montrés ce qu’était le “Showtime”, une salle qui peut devenir le point essentiel, pas seulement pour le basket mais aussi pour le divertissement. Il en a fait un endroit pour voir et être vu. »
Quand le pivot franco-américain des Chicago Bulls a appris sa sélection pour le « match des étoiles », son mentor Tyrone Green a ressenti « une immense fierté ».Dans sa maison du Queens, à New York, « coach Green », comme l’appelle Noah, s’est souvenu de sa première rencontre avec ce garçon de 12 ans, si maigre et longiligne que les gamins de son quartier l’avait...

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