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Sport

La gazette de l’Euro 2012 : de Varsovie à Kiev

Pause pipi : la consommation d’eau en Allemagne, où des dizaines de millions de téléspectateurs suivent les matches de la Mannschaft, double dans les secondes qui suivent le début de la mi-temps et donc de la nécessaire pause pipi, selon le fournisseur d’eau et d’énergie Rheinernergie. Pour la seule ville de Cologne (Ouest) et sa région immédiate, la consommation grimpe ainsi à quelque 14 500 m3 par heure dès que l’arbitre siffle la pause. Si les hommes de Joachim Löw parviennent en demi-finale ou en finale de la compétition, la consommation d’eau à la mi-temps et à l’issue du match devrait même augmenter de 150 %. « Des techniciens ouvrent des pompes d’évacuation supplémentaires juste avant la mi-temps », a expliqué le fournisseur d’eau.

Mort subite : un Ukrainien de 40 ans a tué à coups de couteau son ami et blessé une autre personne après une dispute autour d’un match de l’Euro 2012, dans un village du centre de l’Ukraine. Les trois hommes regardaient ensemble un match mardi soir en consommant de la vodka avant de se disputer en raison de divergences sur le foot, selon les explications de l’agresseur. Une personne a été tuée sur le coup, l’autre hospitalisée avec une blessure. L’assaillant, placé en détention, risque jusqu’à 15 ans de prison pour homicide avec préméditation.

Sus à l’arbitre : l’erreur de l’arbitre hongrois Viktor Kassai, qui n’avait pas validé un but marqué par l’Ukraine face à l’Angleterre mardi, continue de susciter l’ire des Ukrainiens. Sur Facebook, la page « Viktor Kassai dislike » (http ://www.facebook.com/pages/Viktor-Kassai-dislike/311387815554737) a par exemple été approuvée par plus de 32 000 internautes. Le sort de l’arbitre préoccupe certains députés qui discutent, entre eux, des moyens de le punir, a rapporté le quotidien Segodnia. Un parlementaire proprésidentiel a ainsi proposé d’interdire à l’arbitre hongrois l’accès au territoire ukrainien, alors qu’un autre a suggéré au contraire de lui interdire la sortie de l’Ukraine. « Puis, c’est la naturalisation forcée. Et le peuple décidera de ce qu’on fera de lui », a proposé un député d’opposition.

Omniprésent : Cristiano Ronaldo était au centre de la conférence de presse d’avant le quart de finale République Tchèque-Portugal, même s’il n’était pas sur l’estrade. De très nombreuses questions de journalistes étrangers ont été posées sur la star du Real Madrid. « C’est normal qu’on parle tout le temps de lui parce que c’est le meilleur joueur du monde, a dit Joao Moutinho. Mais il met son talent au service de l’équipe, il a le même objectif que nous, c’est un leader. Ronaldo est un joueur très complet, je ne lui vois pas de points faibles, il a les deux pieds, il est rapide, il marque... Messi ? Ce sont les deux meilleurs du monde, mais moi, je préfère Ronaldo ! » Le Tchèque Tomas Rosicky, qui l’a affronté avec Arsenal quand le Portugais jouait pour Manchester United, a même plaisanté sur CR7 : « Je me souviens d’un bon attaquant, mais qui n’aimait pas défendre ! Mais quelqu’un de son niveau pouvait se le permettre, car il marquait beaucoup de buts. »

Mémoire sélective : Joao Moutinho n’a pas très bonne mémoire. Le milieu portugais ne se rappelait guère le somptueux lob de Karel Poborsky qui avait permis à la République tchèque d’éliminer ses prédécesseurs en quarts de finale de l’Euro 1996. « Je ne me rappelle pas très bien le but de Poborsky, j’avais 10 ans, a dit Moutinho. Mais je me souviens du match de l’Euro 2008 quand on les a battus en poules (3-1). »

Chambreur : Fernando Alonso, le leader espagnol de la Scuderia Ferrari en Formule 1, a « hâte de voir le match France-Espagne » demain, probablement dans le paddock du circuit de Valence où aura lieu dimanche le Grand Prix d’Europe. Pour l’occasion, le double champion du monde de F1, qui « soutiendra l’Italie dimanche contre l’Angleterre », a annoncé, en souriant, qu’il allait inviter Romain Grosjean, le pilote français de Lotus F1. Alonso a prédit à Grosjean « encore de bons moments d’ici à la fin de la saison », avant d’ajouter un bémol. « Le moment le plus dur, ce sera samedi soir », lors de France-Espagne, a chambré, en souriant, le pilote Ferrari.
Pause pipi : la consommation d’eau en Allemagne, où des dizaines de millions de téléspectateurs suivent les matches de la Mannschaft, double dans les secondes qui suivent le début de la mi-temps et donc de la nécessaire pause pipi, selon le fournisseur d’eau et d’énergie Rheinernergie. Pour la seule ville de Cologne (Ouest) et sa région immédiate, la consommation grimpe ainsi à...

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