Rechercher
Rechercher

Sport - Basket-ball

Miami tout près du bonheur

Une victoire suffit maintenant au Miami de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh pour décrocher le titre de champion NBA qui s’était refusé à eux l’an dernier et presque tous les voyants sont au vert pour le Heat avant le match n° 5 à domicile (dans la nuit de jeudi à vendredi, tard dans la nuit).
Oklahoma City, qui se trouve face à la lourde tâche de devoir gagner trois matches d’affilée, va devoir faire mentir les statistiques car aucune équipe n’a réussi à remporter le trophée après avoir été menée 3 victoires à 1 en finale.
Dans toute l’histoire des play-offs NBA, seulement huit équipes sont parvenues à effacer un tel retard et gagner une série, la dernière en 2006.
Pour l’entraîneur de Miami Erik Spoelstra, « l’important est de rester dans le présent et de faire abstraction du bruit autour de (l’équipe) ». « On a l’expérience pour gérer cette situation », explique-t-il.
« Nous allons nous préparer de la même façon et si nous jouons le basket du Miami Heat, nous nous donnerons une bonne chance de gagner. Nous avons un super plan de jeu », assure LeBron James, qui n’a pas pu terminer le match 4 sur le terrain en raison de crampes, seule petite ombre au tableau du Heat.
Le meilleur joueur (MVP) de la saison, qui ne pouvait plus marcher, a toutefois indiqué que tout allait bien et sera opérationnel.
Même sans son joueur vedette, qui affiche 29 points, 10 rebonds et 6 passes décisives de moyenne en finale, Miami est sorti vainqueur d’une « bataille de poids lourds » (dixit l’ailier Shane Battier) grâce à sa dimension collective supérieure, défensivement et offensivement, contre une équipe du Thunder où seul Russell Westbrook (43 points) a surnagé, mais en prenant 32 tirs.

Dos au mur
OKC n’a pas encore retrouvé l’alchimie collective qui était la sienne contre San Antonio en finale de conférence Ouest. Maintenant, il y a urgence.
« On va continuer à se battre, prévient Durant, qui malgré ses 28 points mardi a été bien contenu par la défense de Miami. La victoire est obligatoire. »
« Nous avons le dos au mur mais je peux vous garantir qu’il nous reste l’envie de nous battre et de jouer au moins un match de plus à la maison (Oklahoma City) », assure l’entraîneur du Thunder Scott Brooks.
La réaction du Thunder doit passer par une meilleure réussite à trois points (27 % seulement) et surtout par le gain du combat dans la raquette.
Miami, une équipe plus petite qu’OKC et qui en plus n’a pas encore fait jouer une minute à ses pivots Joël Anthony et Ronny Turiaf, y a pour l’instant dominé Serge Ibaka et Kendrick Perkins en utilisant souvent LeBron James, un ailier, en ailier fort, et Chris Bosh, un ailier fort en pivot.
« Les “gros” (“bigs”) d’Oklahoma City ne jouent pas comme des “gros” et ne dominent pas à l’intérieur, or c’est là qu’il faut aller chercher Miami, indique l’ancien joueur des New York Knicks Greg Anthony, désormais consultant télé. C’est ce qui a fait la différence jusque-là dans cette série. »
« C’est plié, assure de son côté Charles Barkley, une star de la NBA devenue consultant vedette. OKC ne peut plus battre Miami. C’est l’heure de Miami. »

       (Source : agences)
Une victoire suffit maintenant au Miami de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh pour décrocher le titre de champion NBA qui s’était refusé à eux l’an dernier et presque tous les voyants sont au vert pour le Heat avant le match n° 5 à domicile (dans la nuit de jeudi à vendredi, tard dans la nuit).Oklahoma City, qui se trouve face à la lourde tâche de devoir gagner trois matches...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut