Après un premier set perdu au fil (7-5), Tsonga a complètement levé le pied lors du deuxième set, se faisant balayer 6-1 par Djokovic. Filippo Monteforte/AFP
Jo-Wilfried Tsonga n’a tenu qu’un set face à Novak Djokovic en quarts de finale du Masters 1000 de Rome avant de s’écrouler (7-5, 6-1). Après la défaite de Richard Gasquet face à David Ferrer (7-6, 6-3), il n’y aura aucun Français dans le dernier carré romain.
Il parlait d’usure mentale la semaine dernière. Hier, il a prouvé que ce n’était pas du pipeau. Jo-Wilfried Tsonga a subi une défaite particulière face à Novak Djokovic en quart de finale du Masters 1000 de Rome (7-5, 6-1). De celle qui laisse des traces. Après un début de partie en dents de scie, le Français a réussi à faire jeu égal avec le n° 1 mondial et tenant du titre romain... avant de s’écrouler. La faute à une double faute réalisée au pire des moments : sur une balle de set adverse à 6-5 pour le Serbe dans le premier set, alors qu’il venait tout juste de sauver trois balles de set.
Ce fait de jeu a complètement désarçonné le cinquième joueur mondial qui n’a jamais pu remonter sur son cheval de combat. À dix jours du début de Roland-Garros, le temps est au repos mental, indisepnsable pour ne pas traverser les Internationaux de France comme un fantôme. Après sa défaite face à Alexandr Dolgopolov à Madrid, il confiait qu’il rêvait « d’une petite rivière, d’une canne à pêche, les copains, la glacière ». « J’aimerais pouvoir couper six semaines comme Federer et reprendre après. Mais c’est impossible si je veux rester à un bon niveau au classement. » Mais force est de constater que Tsonga est devenu friable depuis l’Open d’Australie.
« Il n’y a aucune chance qu’un Français gagne Roland-Garros »
Vendredi, le Français a pourtant montré de bonnes choses avant de baisser pavillon : du punch en coup droit, des variations de jeu intéressantes, une belle résistance dans la diagonale de revers. Cela dit, sa réussite derrière ses secondes balles (29 %) a laissé à désirer... avant que sa mise en jeu ne lui joue un sale tour deux fois de suite : en fin de premier set donc et en début de second, au moment d’égaliser à un jeu partout. Tsonga comptait parmi les joueurs actifs du circuit avec un bilan positif face au n° 1 mondial du moment (5-4 avant cette rencontre). C’est désormais du passé. Jusqu’à leur prochaine rencontre.
« J’aurais pu le pousser jusqu’au tie-break », a déclaré Tsonga, « après c’était un peu dur de repartir, il y a zéro point gratuit contre lui, il ne te donne rien... Il a joué de mieux en mieux, et moi de pire en pire ». Mais le numéro un français reste pourtant confiant sur ses conditions avant Roland-Garros. « Ces derniers jours, je retrouve la patate pour arriver à Roland frais et dispo », a-t-il assuré, avant d’asséner d’un ton fatalise : « Soyons clairs, aujourd’hui, il n’y a aucune chance qu’un Français gagne. Vous allez voir qu’il suffit que je dise ça pour que ça arrive (rires) ! Mais on travaille pour ça. » L’usure mentale se guérirait presque avec de la résignation... En attendant, Tsonga a dix jours pour faire le point, à moins qu’il ne compte que sur la saison sur gazon pour retrouver tous ses moyens.
Résultats
Simple dames
Na Li (Chn/n° 8) bat Dominika Cibulkova (Svk/n° 14) 6-1, 7-6 (7/4)
Serena Williams (É-U/n° 9) bat Flavia Pennetta (Ita) 4-0 (abandon)
Maria Sharapova (Rus/n° 2) bat Venus Williams (É-U) 6-4, 6-3.
Simple hommes
Novak Djokovic (Srb/n° 1) bat Jo-Wilfried Tsonga (Fra/n° 5) 7-5, 6-1
David Ferrer (Esp/n° 6) bat Richard Gasquet (Fra/n° 16) 7-6 (7/4), 6-3
Rafael Nadal (Esp/n° 2) bat Tomas Berdych (Tch/n° 7) 6-4, 7-5.
Il parlait d’usure mentale la semaine dernière. Hier, il a prouvé que ce n’était pas du pipeau. Jo-Wilfried Tsonga a subi une défaite particulière face à Novak Djokovic en quart de finale du Masters 1000 de Rome (7-5, 6-1). De celle qui laisse des traces. Après un début de partie en dents de scie, le Français a réussi à faire jeu égal avec le n° 1 mondial et tenant du titre romain... avant de s’écrouler. La faute à une double faute réalisée au pire des moments : sur une balle de set adverse à 6-5 pour le Serbe dans le premier set, alors qu’il venait tout juste de sauver trois balles de set.
Ce fait de jeu a complètement désarçonné le cinquième joueur mondial qui n’a jamais pu remonter sur son cheval de combat. À dix jours du début de Roland-Garros, le temps est au repos mental, indisepnsable pour ne pas traverser les Internationaux de France comme un fantôme. Après sa défaite face à Alexandr Dolgopolov à Madrid, il confiait qu’il rêvait « d’une petite rivière, d’une canne à pêche, les copains, la glacière ». « J’aimerais pouvoir couper six semaines comme Federer et reprendre après. Mais c’est impossible si je veux rester à un bon niveau au classement. » Mais force est de constater que Tsonga est devenu friable depuis l’Open d’Australie.
« Il n’y a aucune chance qu’un Français gagne Roland-Garros »
Vendredi, le Français a pourtant montré de bonnes choses avant de baisser pavillon : du punch en coup droit, des variations de jeu intéressantes, une belle résistance dans la diagonale de revers. Cela dit, sa réussite derrière ses secondes balles (29 %) a laissé à désirer... avant que sa mise en jeu ne lui joue un sale tour deux fois de suite : en fin de premier set donc et en début de second, au moment d’égaliser à un jeu partout. Tsonga comptait parmi les joueurs actifs du circuit avec un bilan positif face au n° 1 mondial du moment (5-4 avant cette rencontre). C’est désormais du passé. Jusqu’à leur prochaine rencontre.
« J’aurais pu le pousser jusqu’au tie-break », a déclaré Tsonga, « après c’était un peu dur de repartir, il y a zéro point gratuit contre lui, il ne te donne rien... Il a joué de mieux en mieux, et moi de pire en pire ». Mais le numéro un français reste pourtant confiant sur ses conditions avant Roland-Garros. « Ces derniers jours, je retrouve la patate pour arriver à Roland frais et dispo », a-t-il assuré, avant d’asséner d’un ton fatalise : « Soyons clairs, aujourd’hui, il n’y a aucune chance qu’un Français gagne. Vous allez voir qu’il suffit que je dise ça pour que ça arrive (rires) ! Mais on travaille pour ça. » L’usure mentale se guérirait presque avec de la résignation... En attendant, Tsonga a dix jours pour faire le point, à moins qu’il ne compte que sur la saison sur gazon pour retrouver tous ses moyens.
Résultats
Simple dames
Na Li (Chn/n° 8) bat Dominika Cibulkova (Svk/n° 14) 6-1, 7-6 (7/4)
Serena Williams (É-U/n° 9) bat Flavia Pennetta (Ita) 4-0 (abandon)
Maria Sharapova (Rus/n° 2) bat Venus Williams (É-U) 6-4, 6-3.
Simple hommes
Novak Djokovic (Srb/n° 1) bat Jo-Wilfried Tsonga (Fra/n° 5) 7-5, 6-1
David Ferrer (Esp/n° 6) bat Richard Gasquet (Fra/n° 16) 7-6 (7/4), 6-3
Rafael Nadal (Esp/n° 2) bat Tomas Berdych (Tch/n° 7) 6-4, 7-5.
Jo-Wilfried Tsonga n’a tenu qu’un set face à Novak Djokovic en quarts de finale du Masters 1000 de Rome avant de s’écrouler (7-5, 6-1). Après la défaite de Richard Gasquet face à David Ferrer (7-6, 6-3), il n’y aura aucun Français dans le dernier carré romain.Il parlait d’usure mentale la semaine dernière. Hier, il a prouvé que ce n’était pas du pipeau....
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