Sale soirée pour le Real Madrid hier, au Madrigal de Villarreal : un match nul 1-1 qui permet au Barça de revenir à 6 longueurs du leader madrilène auquel s’ajoute un florilège de cartons rouges. Des cinq reçus par le Real, c’est celui donné à Pepe qui risque de faire couler pas mal d’encre dans les prochains jours. Selon des sources présentes dans les couloirs du stade, le joueur brésilien naturalisé portugais aurait pris à partie l’arbitre Paradas Romero après le match en lui lançant un : « C’était un putain de piège, fils de pute. » Si les faits sont confirmés, le numéro 3 du Real pourrait bien le payer très cher.
Y aura-t-il un avant et un après Villarreal ? Outre le fait que le Real Madrid ait laissé échapper deux points au Madrigal, l’arbitrage de cette rencontre risque de peser lourd dans la fin de ce championnat où le Barça pointe désormais à six points du club merengue. Du côté de la Maison Blanche on crie bien sûr au complot procatalan, et on espère surtout s’appuyer sur ce match pour faire pression sur le corps arbitral en vue de la fin de saison. Cette dernière ne s’annonce pas si sereine pour le Real, impérial il y a peu et soudainement redevenu friable.
Les images de la fin de match à Villarreal où les joueurs madrilènes ont multiplié les gestes de frustration violente ne sont bien sûr pas sans rappeler les récentes et houleuses confrontations Barça-Real. Tout est parti de ce coup franc sifflé par l’arbitre, José Luis Paradas Romero, pour cette faute peu évidente d’Altintop à l’orée de la surface qui va entraîner le coup franc de l’égalisation signée Marcos Senna (83e). C’en est trop pour José Mourinho qui harangue l’homme en noir depuis son banc. L’entraîneur portugais est aussitôt exclu, rejoignant ainsi son adjoint Rui Faria, lui aussi renvoyé aux vestiaires pour propos injurieux dès la 48e minute. C’est la deuxième fois que Mourinho est exclu depuis qu’il est à la tête du Real. La première fois avait eu lieu en Coupe du Roy, et c’était déjà un certain M. Paradas Romero qui l’avait expulsé.
Un vol non caractérisé
Sans leur mentor sur le banc, les joueurs ont craqué. Encore une fois. Sergio Ramos, pour une charge brutale, puis Mesut Özil, certainement pour contestation, voyaient également rouge, et le match se terminait dans la confusion la plus totale à neuf contre onze. On apprenait plus tard que Pepe avait également reçu un carton rouge dans les couloirs du stade pour avoir lui aussi critiqué trop vertement des décisions de l’arbitre. De ce fait, le Real décidait purement et simplement de boycotter la conférence de presse d’après-match. « Le staff du Real Madrid et les joueurs ont expliqué qu’ils sont indignés par l’arbitrage de la rencontre et ont décidé de ne pas parler à la presse par peur de déraper », a indiqué la chaîne la Sexta qui avait retransmis la rencontre. Ce matin, la presse promadrilène, et notamment Marca, met en une un Cristiano Ronaldo dont on peut lire sur les lèvres un « Voleur, voleur » qui doit bien résumer l’état d’esprit des joueurs et supporters madrilènes. AS, journal également acquis à la cause blanche, titre quant à lui sur « Le scandale ». Pourtant, à bien y regarder, le vol en question n’est pas si caractérisé puisque Villarreal pourrait également s’estimer lésé par l’arbitrage de M. Paradas Romero.
Un nouveau show de Mou
Ce dernier aurait en effet pu siffler deux pénaltys en faveur des locaux lors de la première période pour des interventions plus que limites d’Alvaro Arbeolo sur Ruben (26e) puis, de manière encore flagrante, sur Nilmar (31e). Au final, ce match nul et cette démonstration involontaire de nervosité et de fébrilité font bien les affaire du Barça, revenu à six points avec la possibilité de réduire l’écart à trois unités en cas de victoire lors de la prochaine confrontation directe au Camp Nou. La presse catalane l’a bien compris et enfonce le clou au lendemain de la contre-performance des Merengue. « Ridicules » titre ainsi El Mundo Deportivo. Et de se réjouir : « Mourinho a provoqué un nouveau show, sans raison apparente, et entraîné son équipe vers le grotesque. » Ou comment faire monter un peu plus la pression.
Les images de la fin de match à Villarreal où les joueurs madrilènes ont multiplié les gestes de frustration violente ne sont bien sûr pas sans rappeler les récentes et houleuses confrontations Barça-Real. Tout est parti de ce coup franc sifflé par l’arbitre, José Luis Paradas Romero, pour cette faute peu évidente d’Altintop à l’orée de la surface qui va entraîner le coup franc de l’égalisation signée Marcos Senna (83e). C’en est trop pour José Mourinho qui harangue l’homme en noir depuis son banc. L’entraîneur portugais est aussitôt exclu, rejoignant ainsi son adjoint Rui Faria, lui aussi renvoyé aux vestiaires pour propos injurieux dès la 48e minute. C’est la deuxième fois que Mourinho est exclu depuis qu’il est à la tête du Real. La première fois avait eu lieu en Coupe du Roy, et c’était déjà un certain M. Paradas Romero qui l’avait expulsé.
Un vol non caractérisé
Sans leur mentor sur le banc, les joueurs ont craqué. Encore une fois. Sergio Ramos, pour une charge brutale, puis Mesut Özil, certainement pour contestation, voyaient également rouge, et le match se terminait dans la confusion la plus totale à neuf contre onze. On apprenait plus tard que Pepe avait également reçu un carton rouge dans les couloirs du stade pour avoir lui aussi critiqué trop vertement des décisions de l’arbitre. De ce fait, le Real décidait purement et simplement de boycotter la conférence de presse d’après-match. « Le staff du Real Madrid et les joueurs ont expliqué qu’ils sont indignés par l’arbitrage de la rencontre et ont décidé de ne pas parler à la presse par peur de déraper », a indiqué la chaîne la Sexta qui avait retransmis la rencontre. Ce matin, la presse promadrilène, et notamment Marca, met en une un Cristiano Ronaldo dont on peut lire sur les lèvres un « Voleur, voleur » qui doit bien résumer l’état d’esprit des joueurs et supporters madrilènes. AS, journal également acquis à la cause blanche, titre quant à lui sur « Le scandale ». Pourtant, à bien y regarder, le vol en question n’est pas si caractérisé puisque Villarreal pourrait également s’estimer lésé par l’arbitrage de M. Paradas Romero.
Un nouveau show de Mou
Ce dernier aurait en effet pu siffler deux pénaltys en faveur des locaux lors de la première période pour des interventions plus que limites d’Alvaro Arbeolo sur Ruben (26e) puis, de manière encore flagrante, sur Nilmar (31e). Au final, ce match nul et cette démonstration involontaire de nervosité et de fébrilité font bien les affaire du Barça, revenu à six points avec la possibilité de réduire l’écart à trois unités en cas de victoire lors de la prochaine confrontation directe au Camp Nou. La presse catalane l’a bien compris et enfonce le clou au lendemain de la contre-performance des Merengue. « Ridicules » titre ainsi El Mundo Deportivo. Et de se réjouir : « Mourinho a provoqué un nouveau show, sans raison apparente, et entraîné son équipe vers le grotesque. » Ou comment faire monter un peu plus la pression.
Y aura-t-il un avant et un après Villarreal ? Outre le fait que le Real Madrid ait laissé échapper deux points au Madrigal, l’arbitrage de cette rencontre risque de peser lourd dans la fin de ce championnat où le Barça pointe désormais à six points du club merengue. Du côté de la Maison Blanche on crie bien sûr au complot procatalan, et on espère surtout s’appuyer sur ce match pour...
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