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Sport

Gasquet n’a pas existé

William West/AFP

Richard Gasquet a pris la porte de l’Open d’Australie hier en 8es de finale. Avec cette sensation étrange d’avoir vu sur le court un Gasquet battu d’avance.
Jamais vraiment dans son match, toujours tête basse, le Biterrois a manqué d’à peu près tout pour pouvoir espérer bousculer David Ferrer. Mais surtout de gnac, d’audace et d’agressivité. Avant cette rencontre, Gasquet avait perdu 9 des 10 huitièmes de finale auxquels il avait participé.
À 8 reprises, il avait cédé le premier set. Autant dire que tout se jouait quasiment dans la première manche aujourd’hui. Et malheureusement, Gasquet n’a pas dérogé à ses vieilles mauvaises habitudes. Trop timide, bousculé sur ses mises en jeu, le Français concédait le break au pire des moments, à 4-4, sur la première et unique opportunité de Ferrer dans ce set ! Le début de la fin pour Gasquet à vrai dire. Démoralisé, le Biterrois lâchait donc cette manche si importante (6-4) avant de prendre l’eau d’entrée de deuxième set (3-0).
Ferrer avait beau connaître un petit coup de pompe avec des fautes inhabituelles qui permettait à son adversaire de recoller à 4-4, cela ne suffisait pas à réveiller un Gasquet toujours aussi passif, jouant trop court et incapable d’enfoncer le clou. À jouer petit bras, le Français donnait le bâton pour se faire battre face à Ferrer bien plus impliqué (6-4). L’Espagnol n’en demandait pas tant pour appuyer là où ça fait mal et poursuivre sa promenade de santé. Gasquet, lui, ne répondait plus. La troisième et dernière manche s’apparentait à un long chemin de croix pour un mousquetaire sans arme ni volonté (6-1).
Richard Gasquet a pris la porte de l’Open d’Australie hier en 8es de finale. Avec cette sensation étrange d’avoir vu sur le court un Gasquet battu d’avance.Jamais vraiment dans son match, toujours tête basse, le Biterrois a manqué d’à peu près tout pour pouvoir espérer bousculer David Ferrer. Mais surtout de gnac, d’audace et d’agressivité. Avant cette rencontre, Gasquet...

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