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Moyen Orient et Monde - Italie

Le bilan provisoire du naufrage du Concordia s’élève à 13 morts

L’exploration en profondeur de la carcasse du Concordia a repris hier après une interruption la veille au soir, en raison de mouvements du navire qui pouvaient mettre en péril la sécurité des sauveteurs qui utilisent des microcaméras et des robots. Le corps d’une femme a ainsi été extrait de l’épave, neuf jours après le naufrage du bateau de croisière près de l’île italienne du Giglio, faisant monter le bilan à 13 morts. Huit de ces victimes ont été identifiées (4 Français, un Italien, un Espagnol, un Allemand et un Hongrois).
En outre, la liste des personnes manquant à l’appel s’est allongée quand Franco Gabrielli, commissaire spécial du gouvernement en charge de la catastrophe, a indiqué hier qu’une Hongroise non enregistrée dans les listes officielles était réclamée par ses proches. Parmi les personnes manquantes figurent une dizaine d’Allemands, un jeune couple français, deux retraités américains et une fillette italienne. Les sauveteurs ont élaboré une carte pour localiser les disparus afin de mieux cibler les recherches, très lentes à cause de la taille gigantesque du navire, un palace flottant de 17 ponts, long comme trois stades de football et haut comme un immeuble de 20 étages.
Parallèlement, plusieurs familles en attente de nouvelles de leurs proches ont participé à une messe dans la petite église du Giglio. « C’est un moment d’espoir, de confiance et de foi », a estimé le père Lorenzo Pasquotti qui, la nuit du drame, a accueilli des centaines de naufragés, leur donnant même des soutanes pour se réchauffer.
Entre-temps, l’enquête se poursuivait pour déterminer les responsabilités exactes du capitaine du navire, Francesco Schettino, dans l’accident. Les carabiniers ont retrouvé sur la passerelle de commandement un disque dur contenant les enregistrements de caméras de sécurité, qui devraient avoir filmé le moment de l’impact avec le rocher. Autre problème pour les autorités : pomper au plus vite les 2 380 tonnes de mazout enfermées dans les réservoirs du Concordia, pour éviter une marée noire.
Par ailleurs, la catastrophe a provoqué un afflux inhabituel de touristes sur l’île du Giglio, envahie de visiteurs prenant la pose pour la photo devant la carcasse du navire échoué. « Des tas de gens viennent seulement pour la journée avec leurs jeunes enfants, c’est d’un mauvais goût extrême », a déploré Samantha Brizzi, responsable touristique sur l’île.
(Source : AFP)
L’exploration en profondeur de la carcasse du Concordia a repris hier après une interruption la veille au soir, en raison de mouvements du navire qui pouvaient mettre en péril la sécurité des sauveteurs qui utilisent des microcaméras et des robots. Le corps d’une femme a ainsi été extrait de l’épave, neuf jours après le naufrage du bateau de croisière près de l’île italienne...

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