Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Le clic

Découvrez combien d’esclaves travaillent pour vous

Après le « carbon footprint » et le « water footprint » – des sites qui vous permettent de mesurer votre bilan carbone et votre consommation en eau –, voici maintenant le « slavery footprint », un site qui évalue votre « empreinte esclavagiste ». En d’autres termes, vous avez la possibilité aujourd’hui de savoir combien d’esclaves travaillent pour vous à travers le monde, en fonction de votre mode de vie.

Pour faire le calcul, slaveryfootprint.org vous propose de répondre à une série de questions allant du général (âge, sexe, pays de résidence) au plus personnel (habitudes alimentaires et vestimentaires, le nombre de gadgets électroniques et de produits cosmétiques que vous possédez, etc.)

 



Avec chaque question, présentée sous la forme d’un tableau ludique, se glisse une information factuelle relative à l’esclavage moderne.
On apprend, par exemple, que 1,4 million d’enfants ouzbeks sont forcés de travailler dans les champs de coton. « C’est plus que le nombre total d’enfants scolarisés dans les écoles publiques de la ville de New York », est-il précisé.
Sur les bijoux, on apprend que les diamants ne sont pas les seules pierres à faire couler du sang. Les rubis sont sans doute le deuxième produit d’exportation de la Birmanie. Or les mines, contrôlées par le gouvernement, exploitent des travailleurs dans des « conditions terribles » et pour des salaires de misère.
Concernant le sport, on lit qu’en Chine, les confectionneurs de ballons de football travaillent jusqu’à 21 heures par jour. « Même le plus sévère des coachs américains ne demanderait pas ça à ses joueurs », indique le site.
Selon l’ONU, il y aurait près de 27 millions de personnes dans le monde qui vivraient en situation d’esclavagisme, c’est-à-dire que l’on contraint à travailler sans indemnisation ou presque, tout en les privant de leur liberté.

Lancé par une association américaine et le bureau de lutte contre le trafic d’êtres humains du département d’État américain, le site a pour but de sensibiliser les consommateurs à la question du travail forcé et de les inciter à être plus exigeants vis-à-vis des marques.

L’esclavage « est partout », a récemment affirmé au Huffington Post Justin Dillon, responsable du site. « On trouve ses traces dans chaque produit que nous consommons, précise-t-il. C’est une vérité à laquelle les gens doivent penser à chaque fois qu’ils font des achats et à chaque fois qu’ils regardent leurs enfants... », dit-il.

« Slavery footprint », également disponible en application mobile, vous encourage donc à passer à l’acte. Il vous suffit d’envoyer, en un clic, une lettre aux marques de votre choix, réclamant des produits plus « humains », plus responsables.

 



N. B. : J’ai eu un score de 46... Et vous ? Combien d’esclaves travaillent pour vous ?

Après le « carbon footprint » et le « water footprint » – des sites qui vous permettent de mesurer votre bilan carbone et votre consommation en eau –, voici maintenant le « slavery footprint », un site qui évalue votre « empreinte esclavagiste ». En d’autres termes, vous avez la possibilité aujourd’hui de savoir combien d’esclaves travaillent pour vous à travers le...

commentaires (5)

Et moi 32 Mme Massoud. Apparemment la différence est dans le fait que je ne porte jamais d'accessoires et ou bijoux ni use de produit de beauté. Sinon je suppose que nous sommes dans le même bateau. C'est triste mais c'est comme cela. J'approuve Dominique. L'homme est fait comme cela. C'est l’être vivant capable de la pire des sauvageries comme de la plus grandiose action d'amour. Il aime le pouvoir et ferai n'importe quoi pour l'avoir. Chacun de nous a un certain pouvoir, d'aucun l'utilise a bon escient, d'autre a mauvais. Jabbour pour une fois restez de grâce dans le sujet. A force de rester hors sujet je vais finir par croire que vous étiez nul a l’école!

Pierre Hadjigeorgiou

07 h 09, le 18 janvier 2012

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • Et moi 32 Mme Massoud. Apparemment la différence est dans le fait que je ne porte jamais d'accessoires et ou bijoux ni use de produit de beauté. Sinon je suppose que nous sommes dans le même bateau. C'est triste mais c'est comme cela. J'approuve Dominique. L'homme est fait comme cela. C'est l’être vivant capable de la pire des sauvageries comme de la plus grandiose action d'amour. Il aime le pouvoir et ferai n'importe quoi pour l'avoir. Chacun de nous a un certain pouvoir, d'aucun l'utilise a bon escient, d'autre a mauvais. Jabbour pour une fois restez de grâce dans le sujet. A force de rester hors sujet je vais finir par croire que vous étiez nul a l’école!

    Pierre Hadjigeorgiou

    07 h 09, le 18 janvier 2012

  • L’esclavage moderne est en effet fondé sur la mobilité des esclaves, c’est même ce qui le distingue des autres formes d’esclavage. Cette mobilité est grandement encouragée par les maîtres : habeas corpus. Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    06 h 02, le 18 janvier 2012

  • malheureusement, c'est dans la nature de l'homme, de vouloir être le maître de quelqu'un. Le mari qui commande sa femme, elle doit tout accepter, le chef d'équipe avec ses employés : il faut qu'ils obéissent. Même dans les classes, il y a toujours un petit chef

    Talaat Dominique

    04 h 02, le 18 janvier 2012

  • - - Très bonne question qui doit être adressée à Al-Moustakbal et à Solidere qui en ont pratiqué , usé et abusé , de cette méthode importée du golfe arabo desertique , et méconnue chez nous Libanais avant Taef , et depuis pratiquée à tout va et à outrance ! Les Libanais ne sont pas des esclaves et ne le seront plus jamais . C'est des citoyens qui ont des droits chez eux et traitent les autres comme eux mêmes , d'ailleurs l'hospitalité Libanaise est bien connue .

    JABBOUR André

    01 h 14, le 18 janvier 2012

  • E vero,comme disent les corses...mais on ne prononce pas le o....cachez ces esclaves que nous ne voulons pas voir...et ces "bonnes " aussi,hein?

    GEDEON Christian

    20 h 11, le 17 janvier 2012

Retour en haut