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Moyen Orient et Monde - Le clic

« Fleur chinoise », la « superhéroïne » des temps modernes

Elle a tout ce qu’il faut pour faire parler d’elle : sexy, provocatrice, mystérieuse, charitable... Elle ? Personne ne connaît sa vraie identité. Comme tout bon superhéros – ceux que l’on trouve généralement dans les bandes dessinées ou les films d’Hollywood –, « Fleur chinoise » (également connu sous les noms de « Chinese Redbud Flower » ou « HongKong Flower ») opère dans l’anonymat le plus total.
Avec sa longue cape noire, son décolleté très évocateur et ses collants bien moulants, la « superhéroïne » dissimule son visage avec un tissu noir qu’elle enfile sous un masque bleu métallique.

La première fois qu’elle est apparue en public était en mai dernier, à Hong Kong. Elle avait été aperçue distribuant de la nourriture, de l’argent et des vêtements aux mendiants et sans-abri dans la ville.
Fidèle à son époque, elle prend soin de son image, documente toutes ses sorties en photos et vidéos qu’elle publie ensuite sur son blog, ainsi que sur ses comptes Facebook et Weibo, l’équivalent chinois de Twitter.

 

"Fleur chinoise" en action.


Dans une entrevue avec le journal South China Morning Post (SCMP), elle dit s’être inspirée du personnage joué par l’actrice chinoise Connie Chan Po-chu dans le film Black Rose, sorti en 1965.
La jeune femme, qui affirme être dans la trentaine, révèle également qu’elle a étudié aux États-Unis et en Grande-Bretagne et qu’elle vient d’une famille très réputée à Hong Kong. Se disant célibataire, « Fleur chinoise » précise en outre qu’elle gère son propre commerce et qu’elle touche un salaire mensuel à six chiffres !

Coup de pub ou véritable ange gardien des temps modernes ? La « superhéroïne » dit qu’elle cherche à attirer l’attention des médias sur la politique économique du gouvernement hongkongais qu’elle qualifie d’« injuste ». La ville connaît les inégalités sociales les plus criantes dans la région, selon le SCMP.
« Je cache mon identité parce que je ne veux pas que les gens pensent que je cours après la célébrité, affirme-t-elle au journal The Standard. Je veux pousser les gens à aider les pauvres. »

« Fleur chinoise » peut se réjouir, sa voix semble avoir été entendue jusqu’à Pékin où une autre jeune femme, au physique tout aussi séduisant et portant un costume similaire, vient d’imiter son acte... photos à l’appui ! C’était à la veille de Noël.

 

 

La "superhéroïne" de Pékin.

 

« Aujourd’hui, c’est mon premier jour en tant que “Fleur chinoise”, a écrit la jeune Pékinoise sur son Weibo. Je suis légèrement anxieuse. J’ai déjà préparé les manteaux militaires et la nourriture pour les vieux. Un grand merci à mon ami qui m’a offert les gants. »
Tout comme son prédécesseur, elle dit souhaiter cacher sa vraie identité, mais effectue quelques modifications à son costume pour révéler certains traits de son visage, notamment ses lèvres et ses yeux.

Sur la blogosphère, « Fleur chinoise » divise les internautes. Certains ont salué son geste charitable, tandis que d’autres, exprimant des doutes sur ses vrais intentions, ont critiqué ses photos « pausées » et son look « provocateur ». Cependant, ils sont tous parvenus à la même conclusion : cette tenue n’est pas du tout faite pour être portée en hiver... pas à Pékin en tout cas ! Brrrrrrr !


Elle a tout ce qu’il faut pour faire parler d’elle : sexy, provocatrice, mystérieuse, charitable... Elle ? Personne ne connaît sa vraie identité. Comme tout bon superhéros – ceux que l’on trouve généralement dans les bandes dessinées ou les films d’Hollywood –, « Fleur chinoise » (également connu sous les noms de « Chinese Redbud Flower » ou « HongKong Flower »)...

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