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Moyen Orient et Monde

Brèves

Yémen
Un compromis est possible pour une sortie de crise, estime l’émissaire de l’ONU
L’émissaire de l’ONU au Yémen, Jamal Benomar, a estimé hier que « s’il y a une volonté politique, un compromis est possible » entre le pouvoir et l’opposition yéménites, pour une sortie de la crise qui secoue ce pays depuis près 10 mois. M. Benomar est en mission à Sanaa depuis le 10 novembre, pour le suivi de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Yémen. « Il y a un accord sur les grandes lignes d’un règlement, mais il reste des questions en suspens à résoudre », a-t-il indiqué. Dans un entretien à la chaîne française France 24, M. Saleh avait affirmé lundi qu’il quitterait « bien sûr » le pouvoir, après un accord sur le mécanisme de transfert du pouvoir et après des élections présidentielles anticipées. Il a laissé ainsi entendre qu’il resterait en poste même une fois qu’il aura délégué le pouvoir à son vice-président, ce que conteste l’opposition. « Celui qui veut s’accrocher au pouvoir est fou », avait-il également affirmé. M. Saleh tient les rênes du pays depuis 33 ans.

Libye
Les officiers de l’ancienne armée échouent à nommer un chef d’état-major
Des officiers de l’ancienne armée libyenne se sont rassemblés hier à Benghazi pour désigner un chef à « l’armée nationale » en cours de formation, mais la réunion a échoué en raison de divisions. « Nous devions effectivement désigner un chef d’état-major, mais il y a encore des différends et des gens se sont infiltrés pour faire échouer la réunion », a indiqué le colonel Nasser Bousnina. De 200 à 300 officiers et soldats, auxquels se sont joints quelques dizaines de membres des « katayeb », ces volontaires civils ayant combattu les forces de Mouammar Kadhafi, s’étaient rassemblés dans la base aérienne de Benina, qui jouxte l’aéroport de Benghazi. Mais le désordre a rapidement régné, certains des participants manifestant bruyamment leur désaccord avec la présence de quelques officiers sur la tribune. D’autres se sont opposés au terme de « formation » d’une armée nationale qui figurait à l’ordre du jour de la réunion, lui préférant celui de « réorganisation ».

Iran
Chaîne humaine pour défendre les installations nucléaires
Des centaines d’étudiants ont formé hier une chaîne humaine autour d’un des sites nucléaires iraniens à Ispahan, dans le centre de l’Iran, jurant de répondre violemment à toute attaque d’Israël, l’ennemi juré de Téhéran, a rapporté l’agence de presse Fars. « Nous promettons aux dirigeants du monde de l’arrogance (les Occidentaux) que si une balle est tirée en direction de l’Iran, nous démolirons Tel-Aviv en trois jours », a affirmé un leader étudiant devant la foule. « Mort à l’Amérique », « Mort à Israël », scandaient les manifestants. Le 8 novembre, l’Agence internationale de l’énergie atomique a fait part de ses « sérieuses inquiétudes » sur une éventuelle dimension militaire du programme nucléaire iranien.
YémenUn compromis est possible pour une sortie de crise, estime l’émissaire de l’ONUL’émissaire de l’ONU au Yémen, Jamal Benomar, a estimé hier que « s’il y a une volonté politique, un compromis est possible » entre le pouvoir et l’opposition yéménites, pour une sortie de la crise qui secoue ce pays depuis près 10 mois. M. Benomar est en mission à Sanaa depuis le 10...

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