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Liban

Souhaid : Un accord entre les universités pour éviter des incidents similaires à celui des Antonins

Quelque deux semaines après ce qui est appelé depuis « l’incident de l’Université antonine », une réunion a été organisée hier sur le campus de cette université pour discuter « des moyens de juguler les conséquences néfastes de cet incident et d’empêcher qu’il ne se propage à d’autres établissements », selon les organisateurs. Rappelons qu’une trentaine d’étudiants musulmans avaient décidé de prier sans autorisation en pleine cour de l’université, ce qui avait provoqué une crise avec l’administration.
À cette réunion étaient présents le secrétaire général des forces du 14 Mars Farès Souhaid, le recteur de l’université Germanos Germanos et d’autres personnalités et responsables universitaires. Interrogé par l’agence al-Markaziya sur cette réunion, M. Souhaid a plaidé en faveur d’un accord entre toutes les universités sur la manière de traiter ce problème « qui est apparu aujourd’hui à l’Université antonine, et qui ressurgira demain peut-être dans une autre ». Il a insisté sur le fait que « tous les étudiants, musulmans et chrétiens, doivent se plier au règlement intérieur de l’université ». « Cet incident n’est pas isolé, a-t-il ajouté. D’autres établissements pourraient y faire face car la mission des universités chrétiennes est d’ouvrir leurs portes à toutes les communautés. Il faut respecter le règlement interne qui, lui, organise la relation entre l’administration et les étudiants. »
Par ailleurs, certaines sources ont affirmé à l’agence al-Markaziya que la réunion revêtait un caractère socioreligieux et qu’elle sera suivie d’autres. Elles ont affirmé que « les participants à cette réunion ont exprimé leur solidarité avec l’ordre antonin maronite qui dirige cette université et réaffirmé la nécessité de garder les universités chrétiennes ouvertes à tous les Libanais ».
Quelque deux semaines après ce qui est appelé depuis « l’incident de l’Université antonine », une réunion a été organisée hier sur le campus de cette université pour discuter « des moyens de juguler les conséquences néfastes de cet incident et d’empêcher qu’il ne se propage à d’autres établissements », selon les organisateurs. Rappelons qu’une trentaine...

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