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Liban

Selon Nawaf Moussaoui, « le Liban doit sa stabilité actuelle à la sagesse du 8 Mars »

S’exprimant lors d’un meeting oratoire à Aïta el-Chaab, au Liban-Sud, M. Nawaf Moussaoui, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a estimé que « si les autorités veulent réellemment suivre une politique qui leur permet de garder leurs distances vis-à-vis de la crise syrienne, elles doivent contrôler la frontière avec la Syrie et empêcher le passage de fauteurs de troubles vers ce pays ».
Estimant que la stabilité des deux pays voisins est « interdépendante », il a indiqué que « le Liban doit sa stabilité, au moment où la Syrie est en ébullition, à la sagesse et à la force de notre groupe politique qui s’est placé au-dessus des mesquineries et qui n’est pas tombé dans le piège d’une certaine partie suspecte, aux allégeances et aux sources de financement connues et dont le seul objectif est de plonger le Liban dans la discorde qu’elle cherche à étendre à toute la région ».
M. Moussaoui, qui s’en prenait ainsi indirectement au 14 Mars, a poursuivi sur le même ton, en jugeant qu’il n’y a aucune raison de lier l’affaire des 8 900 milliards de livres à celle des 11 milliards de dollars, « qui peut être réglée dans le cadre de la Cour des comptes et non pas au Parlement ». Il a jugé que ce dossier « ne doit surtout pas bloquer l’action du gouvernement », accusant l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, « et son équipe de vouloir plus qu’un quitus, parce que l’échec de leurs paris sur une chute du régime syrien les a obligés à revoir leur agenda au Liban ».
Il s’est insurgé contre « les choix politiques de l’opposition qui représentent une menace pour l’existence même du Liban », estimant que « si elle bénéficiait d’un minimum de force, celle-ci aurait pu plonger le Liban de nouveau dans la guerre civile ». « Mais c’est nous qui avons la force pour faire face aussi bien aux agressions israéliennes qu’aux tentatives d’atteintes à l’unité nationale », a-t-il dit.
M. Moussaoui s’est longuement étendu sur « les réalisations et le potentiel » de la « Résistance », notamment au niveau de « la protection des ressources pétrolières et gazières du Liban » avant de conclure que si « ses détracteurs cherchent à la désarmer, c’est parce qu’ils sont impliqués dans un marché connu, en fonction duquel ils obtiennent le pouvoir en échange de la réalisation des revendications d’Israël hostiles au droit arabe et à la souveraineté libanaise ».
S’exprimant lors d’un meeting oratoire à Aïta el-Chaab, au Liban-Sud, M. Nawaf Moussaoui, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a estimé que « si les autorités veulent réellemment suivre une politique qui leur permet de garder leurs distances vis-à-vis de la crise syrienne, elles doivent contrôler la frontière avec la Syrie et empêcher le passage de fauteurs de troubles vers...

commentaires (1)

Mr Moussaoui. Je ne sais vraiment pas comment répondre à votre intervention. Elle est tellement factice et mensongère ! Elle en devient puérile. La frontière syrienne est le passage de fauteurs de troubles depuis quarante ans mais pas dans le sens que vous indiquez, pas Liban vers Syrie, mais bien Syrie vers Liban. Et les premiers fauteurs de troubles , ce sont ceux qui fabriquent des coups d'état chaque fois qu'ils sentent le pouvoir leur échapper, c'est à dire vous justement. La menace contre l'existence du Liban vient de ceux qui ne jurent et ne pensent que par wilayat El Fakih ou qui provoquent Israël pour de fausses victoires, c'est à dire vous encore. Enfin l'unité nationale, vous l'avez détruite en attaquant Beyrouth et en cachant les présumés assassins de celui et de ceux qui justement prônaient l'unité nationale. Vous et encore vous. Vous pouvez tuer l'espoir des libanais et le Liban, mais s'il vous plaît, taisez-vous après .

Saleh Issal

08 h 00, le 06 mars 2012

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Commentaires (1)

  • Mr Moussaoui. Je ne sais vraiment pas comment répondre à votre intervention. Elle est tellement factice et mensongère ! Elle en devient puérile. La frontière syrienne est le passage de fauteurs de troubles depuis quarante ans mais pas dans le sens que vous indiquez, pas Liban vers Syrie, mais bien Syrie vers Liban. Et les premiers fauteurs de troubles , ce sont ceux qui fabriquent des coups d'état chaque fois qu'ils sentent le pouvoir leur échapper, c'est à dire vous justement. La menace contre l'existence du Liban vient de ceux qui ne jurent et ne pensent que par wilayat El Fakih ou qui provoquent Israël pour de fausses victoires, c'est à dire vous encore. Enfin l'unité nationale, vous l'avez détruite en attaquant Beyrouth et en cachant les présumés assassins de celui et de ceux qui justement prônaient l'unité nationale. Vous et encore vous. Vous pouvez tuer l'espoir des libanais et le Liban, mais s'il vous plaît, taisez-vous après .

    Saleh Issal

    08 h 00, le 06 mars 2012

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